Il ne fait aucun doute que ceux dont le discours sur Israël est ancré dans un mouvement pour le détruire et pour diaboliser son peuple et les partisans juifs de la diaspora sur les campus universitaires ou ailleurs et ne critiquent pas son gouvernement ou se prononcent en faveur de celui-ci ou de la paix, se livre à une forme de haine qui est par nature antisémite.
Nous devons partir de cette conclusion inévitable pour affirmer que la politique du gouvernement français et des honnêtes gens doit s’opposer partout à l’agitation et à la violence antisémites, qu’il s’agisse d’étiquettes antisionistes ou d’un autre ensemble d’idées qui se font passer pour des idées progressistes mais qui sont en fait en train de pratiquer l’une des formes les plus anciennes de la haine.
Cela se produit désormais couramment sur les campus universitaires sous la forme d’une institutionnalisation de la haine antisioniste dans les programmes et d’universités traitant le discours de haine antijuive comme un discours normal ou acceptable, ainsi que de la marginalisation et du silence des étudiants juifs.
Mais cela est devenu possible parce que l’antisionisme n’est qu’un antisémitisme opérant sous un nouveau faux front. Ceux qui nient cela ne font pas simplement valoir un point de vue controversé. Ils répandent un grand mensonge. Et ainsi, il est impératif que nous utilisions ce sommet non seulement comme un tremplin pour lutter contre une forme de haine néfaste et sa réapparition troublante dans la vie des survivants de l’Holocauste, mais aussi que nous refusons à ses adhérents le voile de légitimité avec lequel ils cherchent à se vêtir.
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