Marine Le Pen : « Je ne viendrai en Israël que si j’y suis officiellement invitée. Je n’ai aucune envie de plus d’humiliation »

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Le leader d’extrême droite français Marin Le Pen se prépare pour l’élection présidentielle cruciale, mais entre-temps, la guerre en Ukraine perturbe ses plans et elle est obligée d’expliquer sa proximité avec Poutine.

Bien qu’elle affirme que l’invasion de l’Ukraine est un « acte qui ne doit pas se faire », Marine Le Pen, qui sera candidate à la présidence de la France le mois prochain, refuse de qualifier le président russe de « dictateur ». Dans une interview accordée au Yedioth Ahronoth, la dirigeante de l’Union nationale de droite explique pourquoi elle a été offensée par le traitement que la communauté juive lui a réservé et promet qu’elle s’engage à empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.

Dans une interview, elle affirme qu’il faut comprendre le président russe, il s’engage à défendre Israël en cas d’attaque iranienne et tente de se débarrasser de l’image antisémite.

Cependant, elle tient à préciser que « personne n’aurait pu imaginer que l’extrémisme du conflit en Ukraine, dans le Donbass, atteindrait le point où Poutine déclarerait la guerre.

Après avoir perdu les élections précédentes en 2017 face au président sortant Emanuel Macron, elle s’est dit que cette fois, elle était plus préparée à se présenter. Bien qu’elle ait réussi à éloigner le Parti de l’Union nationale d’extrême droite des messages antisémites qu’elle a proférés sous la houlette de son père, Jean-Marie Le Pen, la guerre en Ukraine a bouleversé ses projets. Désormais, elle doit cacher sa proximité avec Poutine, ayant précédemment déclaré que « dans une certaine mesure je l’adore », et entendant même renforcer par ce lien sa position en France. Son tract électoral actuel, qui a déjà été imprimé à 1,2 million d’exemplaires, a également été mis de côté, car il comportait une photo des deux personnes se serrant la main.

Après avoir été perçu pendant des années comme trop extrême, Le Pen a réussi à positionner « l’Union nationale » comme un parti de droite légitime à l’approche des prochaines élections, tant dans sa tolérance aux éléments antisémites que dans ses positions sur les questions d’immigration. . Pourtant, la communauté juive de France n’est pas convaincue par ce changement d’image. Francis Kalifa, président du Conseil des organisations juives de France, dit chaque année qu’elle n’est pas la bienvenue au traditionnel dîner, auquel se réunit tout le monde politique français, y compris le président. Cette année, il a déclaré que le « blanchiment » de Le Pen ne trompe personne et que les antisémites trouvent toujours leur place dans l’Union nationale. Lui et le grand rabbin de France, Haim Korsia, ont appelé les Juifs à ne pas voter pour elle, ni pour Eric Zemmour, un autre candidat (juif) d’extrême droite.

Le Pen se dit très offensée par l’attitude de la communauté juive à son égard. « Comment se fait-il qu’ils ne comprennent pas que je suis le meilleur défenseur des Juifs français contre l’islam radical ? Elle demande avec étonnement : « Je suis la plus recrutée, celle qui se bat avec le plus de courage et qui a la meilleure préparation pour les affronter. Pourquoi suis-je encore traitée comme une lépreuse ? Ce n’est pas juste.

La politique étrangère n’est pas le fort de Marin Le Pen. Ses suggestions sont très générales et elle ne démontre pas de compétence dans les détails. Malgré cela, il est important pour elle de participer au discours international, ce qui la positionnera comme une digne candidate à la présidence. Concernant la menace nucléaire iranienne contre Israël, elle déclare que « l’Iran ne peut se voir refuser la capacité nucléaire civile, surtout maintenant, au milieu de la crise climatique et de la crise énergétique. Mais il n’y a aucune situation dans laquelle l’Iran acquerra des armes nucléaires. Il faut être très strict. »

A la question de savoir si les dirigeants français viendraient à la défense d’Israël en cas d’attaque iranienne, elle a répondu : « Clairement, clairement oui. Je suis favorable à une politique où les Français sont également des deux côtés en temps de paix ou dans les conflits non intenses ».

Juste avant les urnes, elle évoque aussi la décision d’exposer les difficultés de la monoparentalité à trois enfants, le traumatisme de l’attaque auquel elle a survécu alors qu’elle n’avait que huit ans et pourquoi elle est sûre que la France est prête pour une femme dans le Palais de l’Elysée.

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