La vraie leçon de la débâcle afghane pour Israël

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Depuis près de deux décennies, l’Iran mène une guerre par procuration sur deux fronts contre Israël. Le Hezbollah est un mandataire total de l’Iran et le Hamas un mandataire partiel, car il doit également prendre en compte les intérêts de l’axe turco-qatari-Frères musulmans qui ne s’alignent pas toujours avec ceux de l’Iran.

Malgré les efforts israéliens en cours, y compris des attaques importantes contre les forces iraniennes en Syrie, la menace posée par les mandataires de l’Iran continue de devenir de plus en plus menaçante. Bien que clairement incapables de vaincre Israël, leur capacité à exiger un prix de plus en plus cher d’Israël continue de croître, avec l’aide iranienne. Cela ne changera pas tant que le guide suprême iranien Ali Khamenei saura qu’il peut combattre Israël jusqu’à la dernière goutte de sang libanais et avoir confiance en sa sécurité et celle de son régime à Téhéran. En effet, bien qu’il bénéficie d’un avantage qualitatif significatif en matière d’armes conventionnelles par rapport à une armée iranienne qui a été entravée par des décennies de sanctions internationales strictes,

Sur le plan militaire, la principale raison a été le programme de missiles iranien, qui, bien que toujours entièrement équipé d’ogives conventionnelles, a apparemment réussi à dissuader suffisamment Israël. Ceci malgré le fait qu’Israël possède le seul système de défense antimissile multicouche entièrement opérationnel au monde (Arrow, David’s Sling et Iron Dome).

Ce n’est cependant pas la seule raison, car militairement, Israël a la capacité de vaincre les deux mandataires iraniens. Afin de détruire le Hamas, Israël devrait reprendre le statut de puissance occupante de Gaza, ou s’assurer à l’avance qu’une force multinationale quelconque serait disponible et capable d’assumer la responsabilité de Gaza. Aucune force de ce type n’est susceptible de naître de sitôt. Une occupation israélienne unilatérale de Gaza est possible, mais aurait un prix prohibitif économiquement, diplomatiquement et en termes d’opinion publique.

Détruire le Hezbollah exigerait d’Israël qu’il détruise la moitié du Liban, puisque le Hezbollah est un État dans un État qui est plus puissant que l’État légitime lui-même. Militairement, cela peut être fait, mais cela créerait un désastre humanitaire et de relations publiques. Israël a donc basé sa politique sur le confinement et la gestion, ayant conclu que les sacrifices et les ramifications économiques, diplomatiques et militaires que l’alternative entraînerait sont trop coûteux.

L’Afghanistan fournit un rappel convaincant de la futilité de mener une guerre par procuration tout en s’abstenant d’affronter la puissance soutenant la procuration, même si vous êtes la puissance mondiale prééminente, ce que les États-Unis sont toujours.

La priorité d’Israël doit être de s’assurer qu’il n’atteigne pas une situation où il se retrouve face à un mandataire soutenu par une puissance dotée de l’arme nucléaire. Pour y parvenir, il doit, sans tarder, réévaluer sa politique de confinement actuelle. Il doit formuler une nouvelle politique basée non pas sur le confinement de la menace mais sur la neutralisation de la menace. Cela signifie affronter l’Iran.

Aussi lourds que puissent être les coûts d’une telle politique, il est clair que les coûts de la non-adoption d’une telle politique seront, très probablement et malheureusement dans un avenir pas trop lointain, beaucoup plus élevés. La question que les décideurs stratégiques d’Israël devraient se poser n’est pas de savoir s’il peut se permettre de supporter les coûts de l’élimination de la menace, mais s’il peut se permettre de ne pas le faire.

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