Netanyahu envisage d’évincer un ministre clé : un remaniement majeur se prépare à Jérusalem

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Un nouveau séisme politique pourrait frapper la coalition : selon plusieurs sources citées par Israel Hayom et confirmées par des responsables politiques, le Premier ministre Benjamin Netanyahu envisage de remplacer Israël Katz au ministère de la Défense, dans un contexte de tensions croissantes avec le chef d’état-major Eyal Zamir.
Le portefeuille stratégique de la Défense serait transféré à Gideon Sa’ar, tandis qu’Eli Cohen quitterait l’Énergie pour retrouver le ministère des Affaires étrangères. Israël Katz, lui, serait renvoyé… à l’Énergie, un poste qu’il a déjà occupé.

Ce remaniement, encore à l’étude, pourrait modifier en profondeur l’équilibre interne du gouvernement et redessiner la stratégie sécuritaire d’Israël.


Selon les informations publiées par Israel Hayom, l’idée d’un remplacement de Katz s’est accélérée ces dernières 48 heures, notamment après la confrontation publique entre le ministre de la Défense et le chef d’état-major, Eyal Zamir.
Les désaccords, qui portaient sur les conclusions de l’enquête interne menée après les événements du 7 octobre, ont mis en lumière une rupture de confiance entre les deux hommes — et par ricochet, entre Katz et le Premier ministre.

Cette querelle intervient dans un climat particulièrement tendu : pressions américaines, menace iranienne, reprise partielle des hostilités au nord, et critiques internes sur la gestion du dossier des otages.
Selon plusieurs conseillers politiques, Netanyahu craint que les frictions entre Katz et Zamir ne paralysent la prise de décision stratégique.


Un remaniement à trois têtes

La configuration que Netanyahu étudie comprendrait :

Gideon Sa’ar → ministre de la Défense,
Eli Cohen → ministre des Affaires étrangères,
Israël Katz → ministère de l’Énergie.

Il ne s’agirait pas seulement d’un changement cosmétique.
Le ministère de la Défense, plus que tout autre, nécessite une coordination totale entre le pouvoir politique et l’état-major.
La bataille publique entre Katz et Zamir a mis cette coordination en danger.

Dans les coulisses, plusieurs hauts responsables confirment que Netanyahu a été irrité par la gestion de Katz lors de l’affaire de l’enquête du 7 octobre, et encore plus par leur confrontation médiatique.
« Le Premier ministre ne peut pas se permettre une guerre froide permanente au sein du cabinet sécuritaire », explique une source citée par Kan News.


Les motivations stratégiques derrière le choix Sa’ar

Gideon Sa’ar, actuellement ministre des Affaires étrangères, est perçu comme :

– discipliné,
– expérimenté,
– doté d’une relation plus stable avec l’establishment militaire,
– et politiquement moins imprévisible.

Pour Netanyahu, Sa’ar pourrait offrir une gestion plus calme, plus professionnelle, et moins conflictuelle de la Défense — un poste devenu explosif depuis le 7 octobre.

Le retour d’Eli Cohen aux Affaires étrangères, en revanche, correspond à l’accord politique initial de la coalition.
Quant à Israël Katz, son retour à l’Énergie serait perçu comme une rétrogradation.


Pourquoi maintenant ? Les tensions avec Zamir comme déclencheur

L’incident qui a mis le feu aux poudres concerne l’absence du chef d’état-major Zamir lors d’un briefing stratégique, à laquelle Katz avait réagi vivement.
Les versions contradictoires entre Tsahal et le ministère de la Défense ont fini par éclabousser politiquement Katz.

Le Premier ministre, selon les sources, a jugé l’affaire “ingérable”, précisant que « la Défense ne peut pas être dirigée par un ministre en guerre ouverte avec l’armée ».


Un remaniement qui pourrait changer la ligne sécuritaire de l’État

L’éventuelle nomination de Sa’ar à la Défense pourrait entraîner des changements concrets :

– relation plus structurée avec Tsahal ;
– gestion révisée du front nord ;
– réorganisation de la doctrine d’emploi de la force ;
– approche différente des opérations secrètes ;
– coordination accrue avec les États-Unis et l’administration Trump.

Ce remaniement, s’il a lieu, sera probablement présenté comme une “réorganisation professionnelle”.
Mais la réalité est plus brutale : la coalition traverse une zone de turbulences, et Netanyahu doit reprendre le contrôle de son gouvernement.


Conclusion : un mouvement qui redéfinit le pouvoir

Encore à l’état de projet, ce remaniement a déjà provoqué des remous dans la coalition.
Il confirme une vérité simple : derrière les discours officiels, la structure de pouvoir est instable, les tensions internes sont profondes, et l’exécutif tente de retrouver une unité stratégique face à une période d’incertitude nationale.

Si Netanyahu franchit le pas, ce ne sera pas seulement un changement de portefeuille — mais un signal fort :
la Défense doit être tenue par quelqu’un qui peut coopérer pleinement avec Tsahal.

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