« L’inondation d’al-Aqsa » : quand les Gazaouis vivent enfin une inondation bien réelle

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Le 7 octobre 2023, le Hamas baptisait cyniquement son massacre « L’Inondation d’al-Aqsa ». Un nom que l’organisation terroriste présentait comme un symbole de force, un « tsunami » censé submerger Israël par la barbarie et la terreur. Deux ans plus tard, ce sont les habitants de Gaza — ceux-là mêmes qui ont soutenu massivement le Hamas dans les urnes comme dans la rue — qui expérimentent aujourd’hui une inondation d’un tout autre genre : l’effondrement matériel, politique et social provoqué par le régime qu’ils ont laissé prospérer.

Ce matin, les images circulant dans les médias arabes montrent des quartiers submergés, des rues noyées et des infrastructures détruites sous l’effet des pluies torrentielles, aggravées par l’absence d’entretien des systèmes d’égouts, de drainage et de pompage. Des scènes qui n’étonnent guère les experts : depuis 2014, le Hamas détourne systématiquement le béton, l’acier, les pompes industrielles et les générateurs destinés aux civils pour les investir dans les tunnels militaires et l’armement.
Contexte – détournement de matériaux par le Hamas (ONU, 2015-2022) :
https://www.un.org/unispal/document/monitoring-gaza-materials

Pour Israël, cette situation est la preuve éclatante de la responsabilité directe du Hamas dans l’effondrement des infrastructures civiles de Gaza. Alors que des milliards de dollars ont été injectés dans la bande côtière depuis 2007 — via le Qatar, les ONG, l’ONU ou l’Union européenne —, une grande partie de ces fonds n’a jamais atteint la population. Selon les rapports successifs de la Banque mondiale, environ la moitié de l’aide internationale a été détournée, redistribuée à des réseaux liés au Hamas ou investie dans la construction du réseau souterrain du groupe, l’un des plus vastes au monde.
Source – Banque mondiale (Gaza Economic Monitoring) :
https://www.worldbank.org/en/country/westbankandgaza

L’ironie tragique est évidente. Une organisation qui promettait de « libérer al-Aqsa » a fini par transformer Gaza en une enclave ruinée, incapable de gérer une simple journée de pluie. Les habitants se retrouvent à payer le prix de la militarisation totale du territoire et de la corruption endémique de ses dirigeants. Pendant que les enfants pataugent dans l’eau contaminée, les cadres du Hamas vivent dans le luxe à Doha et Istanbul, profitant de fortunes accumulées grâce aux taxes illégales, aux trafics et à l’aide internationale détournée.
Contexte – fortune des dirigeants du Hamas (BBC) :
https://www.bbc.com/news

Ce renversement symbolique — une « inondation » qui touche cette fois les Gazaouis eux-mêmes — illustre à quel point la propagande du Hamas a trahi la population qu’elle prétend défendre. Ceux qui célébraient, applaudissaient ou justifiaient le massacre du 7 octobre font aujourd’hui l’expérience d’un chaos que leur propre gouvernement a fabriqué. Israël avait prévenu depuis des années que le détournement de fonds et l’armement massif du Hamas se ferait au détriment des infrastructures civiles. Ce matin, ces avertissements prennent la forme d’une réalité implacable.

Cette situation révèle aussi les limites du narratif international qui dépeint Gaza comme une victime passive. Car si les Gazaouis souffrent — et ils souffrent réellement — leur souffrance découle autant de la guerre que du système totalitaire qui les gouverne. Une société qui accepte que ses enfants soient éduqués à la haine, que ses rues servent de dépôts d’armes et que ses hôpitaux soient militarisés paie tôt ou tard le prix du choix de ses dirigeants.

Deux ans après le massacre du 7 octobre, l’« Inondation d’al-Aqsa » se retourne symboliquement contre ses auteurs. Une inondation réelle, concrète, faite d’eaux usées, d’effondrement et de misère. Une métaphore tragique qui résume la faillite totale du Hamas — et la nécessité absolue pour Israël de le neutraliser pour rétablir une chance de stabilité dans la région.


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