Les récits d’Elkana Bohbot, Avinatan Or, Matan Angrest et Rom Braslavski dévoilent une réalité inhumaine : deux ans de captivité dans les tunnels du Hamas, faits de chaînes, de famine, de terreur et de tentatives de conversion forcée. Ces témoignages lèvent le voile sur la cruauté systématique infligée à des civils israéliens depuis le massacre du 7 octobre 2023.
Selon les révélations publiées cette semaine, Elkana Bohbot a passé près de deux ans enfermé dans un tunnel profond sous Gaza, enchaîné, sans lumière ni contact humain. Ses geôliers, membres du Hamas, le maintenaient dans l’obscurité totale, isolé du monde extérieur. Il pouvait seulement, de temps à autre, apercevoir des extraits d’émissions télévisées où sa propre famille plaidait pour sa libération — une torture psychologique méthodique, conçue pour briser la résistance morale des captifs. À sa libération, les médecins israéliens ont constaté de graves séquelles physiques : douleurs chroniques aux jambes et au dos, conséquences directes d’une détention prolongée dans des positions forcées, ainsi que des troubles gastriques liés à la malnutrition et à la suralimentation brutale précédant sa remise.
Pendant ce temps, Avinatan Or, enlevé lui aussi lors du festival Nova, vivait un enfer parallèle. Il a été détenu seul, sans jamais croiser un autre otage. Selon les premières évaluations médicales, il aurait perdu entre 30 et 40 % de son poids corporel pendant la captivité. Les médecins parlent d’une « famine organisée », imposée délibérément par ses gardiens. Les témoignages confirment qu’il était privé de nourriture, d’eau et de sommeil, victime d’un isolement absolu, destiné à annihiler toute notion du temps et toute résistance psychologique.
Les conditions décrites rappellent davantage un camp de torture qu’un lieu de détention : punitions arbitraires, privation sensorielle, menaces constantes. Selon les proches de Rom Braslavski, le Hamas lui aurait déclaré que s’il ne se convertissait pas à l’islam, il serait privé de nourriture. Cette tentative de conversion forcée illustre la logique idéologique et religieuse d’un groupe terroriste qui entend « purifier » ses captifs avant de les briser. L’oncle de Rom décrit un régime de famine quasi absolue : « Un morceau de pain le matin, une cuillère de riz à midi, et c’est tout. Pas d’eau, pas de douches, une peur constante. Chaque fois que les négociations échouaient, leur traitement empirait. C’était des psychopathes. »
Les souffrances de Matan Angrest confirment la brutalité de ce système carcéral clandestin. L’ancien otage a révélé qu’il avait été enchaîné à une bonbonne de gaz pendant deux semaines, forcé de rester dans une position douloureuse et privée de mouvement. Ce supplice, doublé d’un stress psychologique permanent, a laissé des traces profondes. Selon les psychiatres militaires israéliens, la majorité des otages souffrent de syndrome post-traumatique sévère, aggravé par la conscience du traitement infligé à leurs compagnons de détention.
Ces révélations mettent à nu la déshumanisation systématique pratiquée par le Hamas : torture physique, privation, humiliation, terreur religieuse. L’organisation terroriste, qui prétend défendre une cause politique, s’est comportée en geôlier sadique, violant toutes les conventions internationales relatives au traitement des prisonniers civils. Le Comité international de la Croix-Rouge, qui avait demandé à plusieurs reprises un accès aux otages, a été systématiquement refusé.
Pour les familles, ces témoignages ont une double portée : ils marquent le début d’un processus de vérité, mais aussi la conscience aiguë du prix humain que ces otages ont payé. Les autorités israéliennes ont promis une enquête exhaustive sur les conditions de détention, destinée à documenter juridiquement les crimes de guerre du Hamas. Le ministère de la Justice a déjà annoncé la création d’un dossier spécial destiné à être transmis à la Cour pénale internationale, en coopération avec plusieurs pays partenaires.
Au-delà des chiffres, ces récits incarnent le mal absolu que le Hamas a imposé à des hommes, des femmes et des enfants depuis deux ans. Chaque mot, chaque blessure d’Elkana, d’Avinatan, de Rom et de Matan rappelle qu’il ne s’agissait pas d’un « conflit » ordinaire, mais d’une guerre d’extermination ciblant les civils israéliens.
Leur survie tient du miracle, leur courage de la foi. Mais leurs cicatrices accusent le monde d’un silence trop long. Israël, à travers leurs voix, montre que la lutte contre le Hamas n’est pas une question politique, mais une exigence morale universelle.
.