Un collectif de 85 personnalités juives françaises a publié une tribune appelant à un cessez-le-feu immédiat et accusant Israël de mener un « nettoyage ethnique » à Gaza. Derrière des termes humanitaires, ce texte sert en réalité d’arme politique contre l’État juif, au moment même où il se bat pour sa survie face au Hamas.
Une tribune qui divise la communauté
Parmi les signataires, on retrouve des universitaires, cinéastes ou intellectuels, dont Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, ou encore le réalisateur Eyal Sivan, déjà connu pour ses positions anti-israéliennes. Ils affirment : « Vous n’aurez pas le silence des Juifs de France », comme si leur légitimité juive pouvait servir de caution morale à une campagne de délégitimation d’Israël.
👉 En Israël, ces propos rappellent les heures les plus sombres : chaque fois que l’État hébreu se défend, des voix s’élèvent en Europe pour l’accuser de crimes de guerre. Comme l’a souligné récemment Infos-Israel.News, ce renversement moral occulte la réalité : le 7 octobre 2023, le Hamas a massacré, violé et kidnappé des centaines de civils israéliens. C’est de là qu’est partie la guerre.
L’ombre de l’antisémitisme masqué
Les signataires disent rejeter « l’instrumentalisation » de l’antisémitisme. Mais que font-ils, sinon fournir un prétexte idéologique à ceux qui veulent amalgamer les Juifs de France avec la politique israélienne ?
Déjà, les chiffres en France montrent une flambée des actes antisémites, comme le rapportaient le ministère de l’Intérieur et des organisations communautaires. Pendant que des enfants juifs sont insultés de « sales youpins » à Lyon, certains intellectuels préfèrent dénoncer Israël plutôt que l’antisémitisme qui se déchaîne dans nos rues.
Quand la réalité humanitaire est manipulée
La tribune évoque les « 8 000 Palestiniens tués », dont « 3 000 enfants », sans jamais rappeler que le Hamas utilise écoles, hôpitaux et mosquées comme boucliers humains.
Les mêmes organisations qui dénoncent Israël « oublient » de préciser que le Hamas détourne l’aide humanitaire et transforme les quartiers civils en bases militaires.
Le philosophe Asa Kasher, auteur du code éthique de Tsahal, rappelle que l’armée israélienne est la seule au Moyen-Orient à intégrer un principe de proportionnalité et de protection des civils dans sa doctrine militaire – une réalité absente du discours de ces 85 signataires.
Pourquoi cette tribune tombe à point nommé pour les ennemis d’Israël
- Elle est publiée alors que l’ONU et certaines capitales européennes parlent de « sanctions contre Israël ».
- Elle donne du carburant à la propagande islamiste qui cherche à présenter Israël comme l’agresseur.
- Elle fragilise la communauté juive de France en accentuant son isolement et en brouillant son image d’unité face à l’antisémitisme.
Le vrai silence
Ce que les signataires passent sous silence, c’est la détresse des familles d’otages, le terrorisme permanent contre le sud d’Israël, et l’ingérence de l’Iran qui arme le Hamas et le Hezbollah.
Ce que la France devrait dénoncer, c’est la complaisance d’une partie de ses élites face aux bourreaux islamistes, pas la légitime défense de l’État d’Israël.
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