La France persiste : Macron promet de reconnaître un État palestinien à l’ONU, même en cas de cessez-le-feu à Gaza

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Paris n’entend plus reculer. Contrairement à Londres, qui conditionne sa position à un éventuel cessez-le-feu, des diplomates français ont confirmé que la France reconnaîtra un État palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre — et ce, même si un accord de trêve est conclu entre Israël et le Hamas d’ici là.

Emmanuel Macron, qui s’est érigé en porte-drapeau européen d’une solution à deux États, a annoncé dès juillet son intention de procéder à cette reconnaissance, malgré l’opposition ferme de Jérusalem. Désormais, ses proches le disent sans ambiguïté : « Il n’y aura pas de retour en arrière, Israël ne pourra pas changer cette décision. »

Un choix lourd de conséquences diplomatiques

Officiellement, l’Élysée présente cette initiative comme une « nécessité pour la stabilité régionale » et même comme une « garantie de sécurité pour Israël ». Macron répète à l’envi qu’« il faut une cessation immédiate des hostilités, la libération des otages et une aide humanitaire massive », mais aussi « la mise en place d’un État palestinien viable ».

Pour Jérusalem, au contraire, cette décision revient à récompenser le terrorisme. Benjamin Netanyahou a déjà fustigé la menace britannique de suivre l’exemple français en affirmant que cela « offre un prix au Hamas et au jihadisme ». En d’autres termes : la France choisit de valider les objectifs politiques d’une organisation qui a déclenché la guerre le 7 octobre, plutôt que de sanctionner ses crimes.

Pressions intérieures et jeu politique européen

Les observateurs rappellent que Macron agit autant sous pression interne qu’externe. En juillet, il confiait au chancelier allemand Friedrich Merz être soumis à un « énorme poids politique » venant de son opinion publique et de certains milieux diplomatiques. La publication répétée d’images de famine et de destructions à Gaza dans la presse internationale a encore accentué cette pression.

Dès le 23 juillet, la France et l’Arabie saoudite ont coorganisé une conférence débouchant sur la « Déclaration de New York », signée par 17 pays, s’engageant à soutenir la reconnaissance d’un État palestinien. Cette déclaration, rappelons-le, comportait des points ambigus : appel à un État palestinien, demande au Hamas de se désarmer, mais aussi condamnation des massacres du 7 octobre. Une tentative de concilier l’inconciliable.

Une fracture entre Israël et l’Europe

Cette position française, qui s’ajoute à l’ultimatum britannique, révèle une fracture profonde entre Israël et ses supposés alliés européens. Alors que Washington sous Trump a consolidé une alliance stratégique avec Israël et encouragé les Accords d’Abraham, Paris choisit de tendre la main à Ramallah et, indirectement, de légitimer les revendications de Gaza.

Dans les faits, cette reconnaissance n’apportera aucune sécurité. Un « État palestinien » contrôlé en partie par le Hamas serait un sanctuaire terroriste aux portes de Tel-Aviv et de Jérusalem. Il ne s’agit pas d’un pas vers la paix, mais vers l’instabilité. Comme l’explique Infos-Israel.News, l’histoire montre que chaque concession faite sans garanties sécuritaires se traduit en vagues de violences accrues contre Israël.

L’illusion européenne

La France, fidèle à son tropisme pro-arabe depuis De Gaulle, croit encore que la reconnaissance diplomatique crée la réalité. Mais au Moyen-Orient, ce sont les faits sur le terrain qui dictent l’avenir. Et le fait est simple : sans désarmement complet du Hamas et sans rupture claire avec l’idéologie islamiste, aucun État palestinien ne sera un partenaire de paix.

Reconnaître un tel État à l’ONU, c’est donc transformer l’illusion en politique officielle. C’est faire semblant de résoudre un problème en en aggravant les causes. Et c’est, surtout, envoyer un message aux terroristes : massacrez des civils, prenez des otages, et vous obtiendrez ce que vous voulez.

Israël face à l’épreuve

Face à cette diplomatie de façade, Israël n’a pas le luxe d’attendre les applaudissements de l’ONU. Tsahal poursuit sa mission : détruire les infrastructures du Hamas, libérer les otages et rétablir une sécurité durable. Car, au fond, l’avenir du peuple juif ne se décide pas à Paris ni à New York, mais à Jérusalem.

Pour comprendre comment la reconnaissance internationale a souvent été utilisée comme une arme politique contre Israël, on peut consulter l’historique des résolutions de l’ONU sur le conflit israélo-palestinien. Elles montrent une constante : une pression asymétrique sur Israël, rarement suivie de sanctions contre les agresseurs.


Pour suivre les répercussions diplomatiques de ce dossier et ses conséquences sécuritaires, consultez Infos-Israel.News, ainsi que nos partenaires Rak BeIsrael et Alyaexpress-News.

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