Netanyahou tacle ChatGPT en direct et défend l’intelligence israélienne

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Dans un échange savoureux et sans langue de bois avec le journaliste Sharon Gal sur i24NEWS, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a lâché une réplique qui a déjà fait le tour des réseaux sociaux : il ne se sert pas de ChatGPT. Et la raison a de quoi surprendre — ou faire sourire.

À la question directe : « Vous utilisez l’IA, ChatGPT ? », Netanyahou répond, imperturbable : « Non. J’utilise ChatGBB. » Une boutade qui, au-delà du jeu de mots, cache une vision très précise : « Je connais cet outil, il est bon pour obtenir de l’information, mais pas pour écrire. Ce qui fait la différence, c’est la touche unique que l’on apporte de soi-même. Sans cela, ça ne marche pas. »

Cette petite pique contre la machine illustre une conviction profonde : la supériorité de l’intelligence humaine, et plus encore de la créativité israélienne, dans un monde où l’IA s’invite partout, du renseignement militaire à l’écriture journalistique.

Israël, un leader de l’IA qui refuse l’automatisme vide
Netanyahou en a profité pour rappeler que l’État hébreu est aujourd’hui une référence mondiale dans le domaine de l’intelligence artificielle. Mais il a averti : « Nous ne sommes plus les seuls. Si nous voulons rester meilleurs, il faut casser les chaînes bureaucratiques et l’excès de juridisation qui paralysent chaque ministère. » Un message clair aux fonctionnaires qui ralentissent, selon lui, l’innovation et la réactivité nationale.
Dans un pays où les unités d’élite de Tsahal exploitent déjà l’IA pour analyser les données de combat et anticiper les menaces — comme le Hamas à Gaza ou le Hezbollah au Liban — le chef du gouvernement veut garder la main sur la dimension humaine. Car l’algorithme ne remplace pas l’instinct, surtout quand il s’agit de protéger les frontières d’Israël.

Une réponse dans un contexte explosif
Ce tacle à ChatGPT intervient alors que le pays est en pleine transformation numérique. Les start-up israéliennes dans le domaine de l’IA sont courtisées par les géants mondiaux, et la cybersécurité nationale reste une priorité stratégique. L’IA est déjà utilisée pour détecter des tunnels terroristes, optimiser l’usage du Dôme de Fer, et même analyser la propagande ennemie sur les réseaux sociaux.
Mais pour Netanyahou, il ne s’agit pas de se laisser griser par la technologie : « L’outil ne doit pas écraser l’homme. » Et dans un sous-entendu que ses adversaires politiques n’auront pas manqué de noter, l’homme en question, c’est lui — et plus largement le leadership israélien face aux défis géopolitiques.

Quand l’humour cache un message politique
Le « ChatGBB » est évidemment un clin d’œil à ses propres initiales (Benjamin Benyamin), mais aussi un moyen de dire qu’il reste maître du discours. Ce n’est pas la machine qui dictera la ligne politique ou la vision stratégique d’Israël, surtout dans une période où la guerre contre le terrorisme exige rapidité, intelligence et décisions fortes.
Dans une époque où des leaders mondiaux s’affichent avec leurs assistants IA pour rédiger discours et tweets, le Premier ministre préfère insister sur le cerveau humain, et sur l’exception israélienne : « On ne remplacera jamais l’originalité, l’intuition et le courage d’un dirigeant. »

Pour les partisans de Netanyahou, ce moment télévisé a été perçu comme un pied de nez aux technocrates et aux « robots » de la politique internationale. Pour ses détracteurs, c’est une pirouette habile pour éviter un sujet plus large sur l’usage réel de l’IA au sommet de l’État. Quoi qu’il en soit, le buzz est assuré, et Israël continue de montrer qu’ici, même la technologie doit s’incliner devant la houkhma — la sagesse humaine.

📌 Pour comprendre le contexte de l’IA en Israël et ses enjeux sécuritaires, voir :

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