Grèce : Les extrémistes pro-palestiniens veulent chasser les Israéliens de leurs plages

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La haine anti-israélienne prend une tournure inquiétante en Grèce. Après plusieurs manifestations agressives contre des touristes israéliens à Syros, Rhodes et Crète, la coalition d’extrême gauche grecque March to Gaza appelle à un « jour d’action national » le 10 août dans tous les îles et stations touristiques du pays. Objectif assumé : empêcher les Israéliens de profiter des plages et ruelles grecques, sous prétexte d’une opposition au prétendu « génocide palestinien ».

Les images diffusées récemment montrent des manifestants criant des slogans haineux et bloquant des passagers israéliens débarquant d’un navire de croisière de Mano Shipping. À Syros, ces militants ont même réussi à faire annuler l’escale du « Crown Iris », humiliant le gouvernement grec, contraint de déployer une unité spéciale anti-émeute nationale — et non plus la police locale — pour éviter de nouveaux incidents.

➡ Voir sur Infos-Israel.News les précédentes attaques contre les touristes israéliens.

Une campagne ciblée contre un seul peuple

Le mouvement March to Gaza n’hésite pas à publier des appels explicites : « Transformons les îles, plages, ruelles, sommets et refuges en lieux de solidarité, pas en zones de repos pour les soldats assassins de Tsahal ». Des propos qui ciblent clairement tous les Israéliens, civils compris, et violent la loi grecque contre le racisme.

Ce discours haineux se déguise en militantisme « pro-palestinien » mais il reprend les codes classiques de l’antisémitisme : désigner une nationalité et l’exclure de l’espace public.

Réactions israéliennes et grecques

Face à cette montée de tensions, le ministère israélien des Affaires étrangères a mis à jour son avertissement aux voyageurs : vigilance accrue dans les îles grecques, éviter les rassemblements et signaler toute agression.

La communauté juive de Grèce a exprimé son inquiétude, rappelant que « l’antisémitisme ne s’arrête pas aux Juifs ». Des voix grecques se lèvent également contre cette minorité bruyante d’extrême gauche qui ternit l’image d’un pays largement hospitalier envers les touristes israéliens.

Un impact direct sur l’économie grecque

La Grèce dépend largement du tourisme, qui représente plus de 20 % de son PIB. Les touristes israéliens y dépensent chaque année des millions d’euros. Depuis le début de ces incidents, une légère baisse des réservations depuis Israël a été constatée, notamment vers Rhodes et la Crète.

Les acteurs du secteur s’inquiètent : « Si ces extrémistes continuent, ils vont ruiner des années d’efforts pour positionner la Grèce comme une destination sûre pour tous », déclare un hôtelier de Santorin.

Athènes face à un dilemme

Le gouvernement grec doit désormais prouver qu’il peut protéger ses visiteurs israéliens tout en respectant la liberté d’expression. Les autorités ont déjà annoncé qu’elles surveilleraient de près le « jour d’action » prévu le 10 août, afin d’éviter les scènes de blocage et d’intimidation vues ces dernières semaines.

Pour Israël comme pour la Grèce, ce test sera déterminant : céder face à la pression de militants pro-Hamas reviendrait à valider la haine ciblée contre un peuple entier.


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