Ce dimanche, alors que des familles de soldats et de civils israéliens retenus en captivité pleurent l’inaction du gouvernement, Tsahal a annoncé la mise en place d’une “pause tactique humanitaire” quotidienne de dix heures dans certaines zones de la bande de Gaza. Une décision prise “conformément aux directives du niveau politique” et en coordination avec les Nations Unies et des organisations internationales.
Selon le porte-parole de Tsahal, cette trêve aura lieu tous les jours entre 10h00 et 20h00, dans les zones où l’armée ne mène actuellement pas d’opérations : Al-Mawasi, Deir al-Balah et certains quartiers de Gaza-ville. De plus, des axes sécurisés seront ouverts de 6h00 à 23h00 pour permettre aux convois humanitaires de circuler.
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Mais cette décision suscite une onde de choc dans l’opinion publique israélienne. Alors que la guerre fait rage depuis des mois contre le Hamas, les voix critiques s’élèvent pour dénoncer “une capitulation sans condition”, “un abandon des otages” et “une trahison des soldats tombés”.
Parmi les plus virulentes, l’organisation “Tzav 9” (Ordre 9), composée de familles de soldats et de citoyens mobilisés, a qualifié cette trêve de “machine à laver les mots”. Sa présidente, Reout Ben Haim, ne mâche pas ses mots :
« Ces 10 heures ne sont pas une pause humanitaire. Ce sont 10 heures de répit pour le Hamas, 10 heures de reconsolidation de ses forces, de réarmement, d’évasion souterraine, de repositionnement stratégique. Chaque heure passée sans pression militaire est une heure de trahison envers nos enfants sur le front. »
L’indignation est d’autant plus forte que la décision a été prise en pleine Shabbat, sans débat public ni transparence. Pour les familles des otages, c’est une gifle, un signe supplémentaire que leur douleur a été reléguée derrière une priorité illusoire : celle de “l’image humanitaire” d’Israël aux yeux de la communauté internationale, alors même que les corps de soldats israéliens et les otages vivants croupissent à Gaza.
Yaël Sabrigo, nièce de Lior Rodayev dont le corps est détenu par le Hamas, a déclaré à la presse :
« Ce matin, j’ai honte. Honte pour mon pays. Il n’y a pas plus rouge que cette ligne-là. Donner de l’eau, de l’électricité, de la nourriture à nos ennemis pendant que nos otages sont affamés, privés de soins et torturés ? Et pendant ce temps, on abandonne nos soldats dans le terrain pour des raisons “humanitaires” ? C’est une politique de la lâcheté, pas de la morale. »
Plus de 30 000 camions d’aide ont déjà franchi les points de passage depuis octobre 2023. Une quantité astronomique de nourriture, de carburant, de médicaments, dont une partie documentée par des sources fiables, a directement servi à ravitailler les réseaux du Hamas, et non les civils, souvent laissés à l’abandon par leurs propres dirigeants.
🎯 Cette “pause” est-elle vraiment une nécessité opérationnelle ou une ruse diplomatique pour satisfaire les pressions de Washington et de l’ONU ? Car il ne faut pas être naïf : chaque trêve, chaque respiration laissée à l’ennemi, est exploitée pour réarmer, piéger les terrains, réorganiser les cellules et planifier les prochains attentats.
Pendant que les caméras internationales braquent leurs objectifs sur les convois humanitaires, le Hamas se frotte les mains. Tsahal, en bon soldat de l’éthique, fait le “sale boulot” sans faillir… mais se voit forcé, de plus en plus souvent, à des gestes unilatéraux de clémence qui ne trouvent aucun écho chez l’adversaire.
Et les otages ? Oubliés. Figés dans les geôles souterraines de Gaza. Aucun signal de vie, aucune contrepartie.
Et les soldats ? Confinés dans des positions exposées, obligés de temporiser au nom de la diplomatie.
L’histoire jugera peut-être un jour ces décisions. Mais pour l’instant, ceux qui paient le prix de ces pauses dites humanitaires, ce sont nos enfants en uniforme et nos frères retenus dans l’ombre.
Israël est une nation qui chérit la vie. Mais quand la compassion devient faiblesse, et que la faiblesse devient stratégie, alors les ennemis du peuple juif jubilent.
Et pendant ce temps, à Gaza, le Hamas respire.
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