Ce samedi soir, des représentants du Shin Bet et de la police sont arrivés à la maison du rabbin en chef David Yossef et lui ont annoncé qu’il faisait l’objet d’une menace de niveau le plus élevé provenant d’organisations terroristes. Par conséquent, il sera placé sous protection rapprochée immédiate jusqu’à nouvel ordre.
Le Shin Bet et la police ont transmis ce samedi soir des informations concrètes concernant l’intention d’organisations terroristes de cibler le rabbin de Rishon LeZion, David Yossef, comme l’a rapporté Yishai Cohen.
Suite à cette annonce, le niveau de menace contre le rabbin a été élevé à 6, le niveau le plus élevé, et le ministère des Services religieux a ordonné de mettre en place une sécurité rapprochée pour le rabbin jusqu’à nouvel ordre.
Le rabbin David Yossef a reçu des instructions des autorités de sécurité à la sortie du Shabbat et est désormais sous protection.
Après la sortie du Shabbat, le Shin Bet et la police ont transmis des informations de renseignement concernant l’intention d’organisations terroristes de cibler le rabbin à Rishon LeZion. Ils ont donc instruit le ministère des Services religieux d’assurer une protection immédiate pour le rabbin.
Des responsables de la sécurité sont arrivés au domicile du rabbin David Yossef et lui ont donné plusieurs instructions concernant son emploi du temps, l’informant qu’à partir de ce soir, il serait sous protection rapprochée.
Demain, une nouvelle réunion est prévue entre les responsables de la sécurité et les proches du rabbin, lors de laquelle des détails supplémentaires concernant les informations obtenues par le Shin Bet sur les menaces pesant sur la vie du rabbin Yossef seront communiqués.
« Libérer des prisonniers contre des otages »
La semaine dernière, le rabbin David Yossef a donné une interview sur le sujet des otages, déclarant : « Dès le début de la guerre, ici dans cette pièce, des dizaines de représentants des familles des otages étaient présents. Quand on les rencontre, cela brise le cœur, je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Parfois, ils vivent sans savoir s’ils sont en vie, et certains d’entre eux imaginent à quel point ils souffrent. On ne peut pas ne pas pleurer avec leur douleur. »