« Israël a commis des crimes de guerre à Gaza. » Une phrase lourde, relayée anonymement par un responsable de l’administration Biden. Pourtant, derrière cette déclaration dramatique se cache une réalité bien plus nuancée.
Israël est un pays démocratique, doté d’une armée soumise à un contrôle juridique interne rigoureux, qui enquête elle-même sur ses opérations. Dans un environnement où les ennemis utilisent les civils comme boucliers humains, chaque décision militaire devient un dilemme moral.
Le Hamas, implanté au cœur des zones résidentielles, lance des roquettes depuis des écoles, des hôpitaux, des mosquées. Que faire quand les infrastructures civiles deviennent des bases de tirs ? Comment protéger ses citoyens sans mettre d’autres vies en danger ? Ces questions ne sont pas simples. Elles ne méritent pas de réponses rapides ou idéologiques.
La déclaration de ce responsable américain – sans nom, sans mandat, sans confirmation officielle – relève davantage du bruit politique que d’une position réelle de la Maison Blanche. Elle reflète les tensions internes aux États-Unis, où les positions sur Israël sont de plus en plus clivées.
Mais sur le terrain, Israël reste fidèle à ses principes de défense légitime, tout en appelant régulièrement à une désescalade. Les infrastructures civiles à Gaza souffrent, c’est vrai. Mais qui se demande pourquoi le Hamas installe ses armes dans les sous-sols des hôpitaux ?
La guerre, ce n’est jamais propre. Mais accuser sans preuves solides, c’est faire le jeu de la désinformation. Et Israël, plus que jamais, a besoin d’être compris pour ce qu’il est : une démocratie en état de légitime défense, confrontée à des ennemis qui ne respectent aucune des lois de la guerre.
[signoff]