Par Infos-Israel.News
C’est une nuit que la place des otages de Tel Aviv n’oubliera jamais.
Ce samedi soir, au cœur d’un pays meurtri mais toujours debout, Liri Elbag, l’une des jeunes femmes enlevées par le Hamas le 7 octobre, est montée sur scène. Après sa libération, elle a brisé le silence avec un témoignage glaçant qui a laissé le public sans voix. Entre récits d’horreur et appel au réveil national, sa parole pèse plus lourd qu’aucun discours officiel.
« חמישה חודשים שאני חופשיה – אבל החמישים האחרים עדיין בגיהנום. »
« Cinq mois que je suis libre – mais les cinquante autres sont encore en enfer. »
Le cri du cœur d’une otage devenue symbole
Devant des milliers de personnes, Liri n’a pas lu un texte écrit par un conseiller en communication. Elle a parlé avec ses tripes, avec ses souvenirs, avec son devoir envers celles et ceux qui n’ont pas eu la chance de sortir vivants de “עזה התחתית” – Gaza souterraine.
« ראיתן את עזה מלמעלה – עכשיו תראו את עזה מלמטה. »
« Vous avez vu Gaza d’en haut – maintenant vous allez voir Gaza d’en bas. »
Ainsi a lancé un terroriste à Liri et ses camarades, un couteau de boucher à la main, avant de les forcer à descendre dans une trappe masquée sous un tapis.
Ce qu’elles ont trouvé en bas n’était pas un abri, mais une cage. Un tombeau. Une cellule de 2×2 mètres, haute de 1,60 mètre. Elles étaient six, entassées. Une seule bouteille d’eau par jour. Un quart de pita, une datte, un demi bol de riz.
Un calvaire quotidien, une survie à l’état brut
« On avait deux “sorties toilettes” par jour – un trou dans le sol à 800 mètres. »
« Une brosse à dents cassée, un déodorant vide, un miroir fendu, quelques élastiques. C’était tout. »
Et ce n’était pas un film. C’était la vie quotidienne de 50 Israéliens, arrachés à leur foyer, enterrés vivants, affamés, humiliés, oubliés.
Elle se souvient de Dafna, Ella, Emily, Agam, Romi… des adolescentes, muettes de terreur, que des barbares ont jetées dans l’obscurité avec elle.
Et pendant ce temps ? L’actualité passe à autre chose
« Toute l’attention est partie vers l’Iran. Et mes frères et sœurs sont restés dans l’ombre. »
C’est aussi ça que Liri est venue dire : les otages ont disparu du radar. On parle de stratégie, d’accords, de diplomatie, mais on oublie que sous les décombres, sous les tunnels, sous les cris étouffés, il reste des êtres humains.
« Vous avez eu le courage de frapper l’Iran. Maintenant, ayez le courage de finir la guerre et de ramener tout le monde. »
Elle ne s’adresse pas seulement au gouvernement israélien – elle s’adresse aussi à Donald Trump, à qui elle lance un appel à la hauteur de l’alliance historique : « Make the Hostages Come Back. »
Une guerre terminée ? Pas sans leur retour
La guerre contre l’Iran a été une victoire stratégique, mais elle ne sera jamais complète
tant que les otages resteront sous terre. C’est l’argument central de Liri : il ne peut y avoir de retour à la normale sans leur retour à eux.
Et cette guerre, celle qui reste à mener, n’est pas seulement militaire. C’est une guerre morale. Une guerre d’identité.
Gaza : un système carcéral souterrain
Le témoignage de Liri jette une lumière brutale sur ce qu’est la vraie nature du Hamas : un groupe terroriste qui transforme des adolescentes en détenues de guerre. Ce ne sont pas des prisonniers de conflit armé. Ce sont des civils kidnappés et torturés. Israël n’a jamais enfermé de jeunes filles palestiniennes dans des cages sous terre. La comparaison est immorale, obscène.
Le silence est une complicité
Pendant que les ONG européennes se demandent s’il faut « condamner à égalité les deux camps », des enfants israéliens comptent les miettes de pain et les bouteilles d’eau. Pendant que des députés belges appellent à reconnaître « l’État palestinien », des jeunes femmes dorment à six sur un matelas de prison humide.
Où sont les féministes ? Où sont les humanitaires ? Où sont les pacifistes ?
Où sont ceux qui s’indignaient pour chaque checkpoint israélien ?
Il est encore temps de sauver l’honneur
Ce que Liri réclame, ce n’est pas un miracle. Ce n’est pas un discours. Ce n’est pas un hashtag.
C’est une décision. Une action. Une réponse.
« Ce n’est pas un caprice – c’est notre dette. Notre devoir. Notre identité. »
Ce témoignage doit faire le tour du monde
Il doit être lu dans les écoles. Dans les Parlements. Dans les ambassades.
Il doit être gravé dans les murs de l’ONU. Il doit être crié sur les réseaux, partagé sur les forums, projeté dans les synagogues et dans les ministères.
Car tant qu’ils sont là-bas, nous sommes encore ici-bas
Nous ne serons pas sortis de la guerre tant que chaque nom, chaque visage, chaque vie prise en otage n’est pas rendue à la lumière. Et ceux qui regardent ailleurs sont coupables.
Le peuple exige leur retour. Maintenant. Sans conditions.
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