Yarden Bibas : “Pourquoi attendons-nous ?” – Le survivant du Hamas accuse l’État d’abandon

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Jour 666. Pour la plupart des gens, un chiffre. Pour Yarden Bibas, c’est le nombre exact de jours passés à survivre dans les entrailles du Hamas.
Aujourd’hui libre, il n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné. Et il refuse de se taire.

Dans un post publié ce samedi sur ses réseaux, il fracasse les silences officiels et les slogans rassurants.

“Pourquoi attendons-nous ? Que le Hamas se rende ? Que le monde comprenne qu’on n’est pas les méchants ? Ça n’arrivera pas.”

Et d’enfoncer le clou :

“Les terroristes m’ont dit eux-mêmes qu’ils ne capituleront jamais. Même s’il ne leur reste qu’un seul homme, ils garderont les otages cinq ans s’il le faut.”

“La prochaine fois, il n’y aura plus d’otages”

Yarden Bibas, ancien captif, ne parle pas depuis les tribunes politiques. Il parle depuis les tunnels. Depuis la peur. Depuis la saleté, la faim, les cris étouffés.

“J’ai failli abandonner. Mais j’avais la certitude que mon pays me ramènerait. Je ne suis plus certain que ceux qui sont encore là ressentent la même chose.”

Son verdict est glaçant :

“Tout le monde sait qu’une seule chose ramènera les otages : une transaction. Et tout le monde sait que le Hamas violera cet accord. Alors la prochaine fois qu’on devra se battre, il ne restera personne en bas. Et là, on ne retiendra plus notre feu.”

“Je veux presser la détente. Un par un.”

Dans une déclaration aussi brutale que lucide, Yarden poursuit :

“Je serais ravi d’éliminer tous les membres du Hamas, un par un. Moi-même. Mais il y a encore des pères là-bas. Des frères. Des amis. Des gens qui méritent une sépulture digne.”

Et les soldats, alors ? Yarden les honore :

“Nos soldats sont des héros. Mais ils sont fatigués. Epuisés. On leur demande l’impossible. Et nous ? On se divise sur les plateaux TV pendant que nos enfants pleurent sous terre.”

Sa conclusion :

“La vengeance viendra. Peut-être pas aujourd’hui. Mais elle viendra. D’ici là, faites un accord. Ramenez-les tous à la maison.

Quand le politique s’accroche à ses fauteuils, les familles s’accrochent à des photos

Les propos de Bibas ne sont pas un appel à la haine. Ils sont un appel à la responsabilité.
Ils sont la voix d’une génération qui ne croit plus aux faux-semblants.
Ils sont le reflet d’un peuple qui regarde en face une vérité brutale : ceux qu’on a laissés là-bas sont en train de mourir. Et personne n’appuie sur le bouton “urgence”.


Sources :

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