Visite du pape au Liban : un déplacement “non ordinaire” au cœur d’une tempête régionale

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Le pape Léon XIV a atterri à Beyrouth dans ce qui devait être, selon l’Église, une visite pastorale classique, un message de paix adressé à un pays fracturé et à son peuple meurtri par des mois de tensions. Pourtant, très vite, le ton a changé. Car derrière les déclarations officielles — réconciliation, stabilité, unité — se cache une mission diplomatique d’urgence : empêcher que le Liban ne replonge dans une guerre ouverte avec Israël, alors que les avertissements américains, les échanges entre milices pro-iraniennes et le Hezbollah, et les signaux venus de Jérusalem indiquent qu’une escalade est plus proche que jamais.

Selon le quotidien libanais Ad-Diyar, des sources politiques de haut niveau ont confirmé que la visite du souverain pontife n’était absolument pas de nature protocolaire, mais un geste délibéré visant à “geler les pulsions guerrières” dans la région. Le Vatican, expliquent ces sources, a déjà mobilisé des équipes diplomatiques pour mener des discussions indirectes avec plusieurs capitales occidentales afin de créer une pression internationale qui découragerait une reprise des combats.

La mission est urgente : le Liban, sous la menace d’une opération israélienne majeure après l’échec prolongé des efforts de désarmement du Hezbollah, pourrait redevenir le principal front du Moyen-Orient.


Un Vatican inquiet : “Empêcher le retour à la guerre”

Dès son arrivée, le pape Léon XIV a rencontré le président libanais Joseph Aoun et son épouse, délivrant un message clair : soutenir la stabilité et éviter le retour aux hostilités. Le Vatican, rapportent des diplomates cités par Ad-Diyar, ne se contente plus de déclarations symboliques.

Ses responsables prévoient, après le départ du pape, d’ouvrir une série de consultations diplomatiques avec les États-Unis, la France, et des États européens clés, afin de bloquer un engrenage belliqueux qui semble déjà enclenché.

Plusieurs éléments renforcent cette inquiétude :

  • Les signaux envoyés ces derniers jours par Washington.
  • Les avertissements du représentant américain Tom Barrack, selon lesquels l’Irak serait visé par une frappe israélienne si les milices pro-iraniennes intervenaient aux côtés du Hezbollah.
  • Les informations circulant dans les milieux sécuritaires libanais concernant une possible escalade israélienne immédiatement après le départ du pape.

Ces messages ont été diffusés ouvertement dans les médias arabes, notamment sur les chaînes Al-Hadath et Al-Jadeed.


Une tournée diplomatique américaine en parallèle

Dans une coïncidence qui n’en est pas une, la visite du pape précède de peu l’arrivée annoncée à Beyrouth de Morgan Ortagus, l’envoyée américaine qui mène depuis plusieurs semaines une série de rencontres en Israël et dans la région.

Plusieurs analystes estiment que Washington et le Vatican tentent, chacun à leur manière, de créer une zone tampon diplomatique entre Israël et le Hezbollah afin d’éviter une confrontation totale — ce que Jérusalem menace pourtant d’engager tant que l’organisation terroriste n’est pas démantelée conformément aux exigences posées par le président Donald Trump dans le cadre du cessez-le-feu à Gaza.


Le Sud-Liban sous haute surveillance

Autre élément révélateur de l’inquiétude internationale : quinze ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU préparent actuellement une visite dans le Sud-Liban, qui doit avoir lieu le 6 décembre.

Officiellement, il s’agit d’un “tour d’inspection”, mais au Liban comme en Israël, personne ne s’y trompe :

👉 C’est une tentative de dernière minute pour empêcher l’effondrement total du cessez-le-feu tacite entre le Hezbollah et Tsahal.

Les informations diffusées par Ad-Diyar et par Israel Hayom soulignent que les chancelleries européennes craignent que l’organisation chiite ne cherche à exploiter la présence du pape pour redorer son image, se posant comme “défenseur du Liban” contre Israël.

D’ailleurs, les partisans du Hezbollah ont organisé des rassemblements dans la banlieue sud de Beyrouth, appelant le pape à “se tenir contre l’agression israélienne”.


Un Liban à bout de souffle, un Hezbollah en position délicate

La visite du pape intervient dans un moment de fragilité maximale pour le Liban :

  • effondrement économique,
  • effritement de l’autorité de l’État,
  • dépendance accrue envers l’Iran,
  • pressions américaines croissantes,
  • perception que le Hezbollah entraîne le pays dans une guerre qu’il ne peut supporter.

Selon plusieurs sources diplomatiques, notamment citées par Reuters et AP, le Vatican a reçu de multiples messages provenant de communautés chrétiennes libanaises demandant une intervention morale et politique pour réduire l’influence du Hezbollah et empêcher une catastrophe nationale.


Israël observe attentivement

Du côté israélien, cette visite est surveillée à la loupe.

Israël considère depuis plusieurs mois que le Hezbollah a violé toutes les lignes rouges et que seule une opération militaire lourde permettra d’assurer une sécurité durable dans le nord. Les avertissements américains transmis à l’Irak montrent que Washington se prépare à soutenir Israël dans un scénario de confrontation régionale élargie.

Le départ du pape, prévu ce soir, est perçu à Jérusalem comme un jalon symbolique :

📌 Après cela, toute limitation diplomatique disparaît.


Conclusion : une visite historique… parce qu’elle précède peut-être l’irréversible

En surface, il s’agissait d’un pèlerinage de paix.
En profondeur, c’était une tentative de dernière chance pour empêcher une guerre qui couve déjà.

Le pape Léon XIV quitte Beyrouth aujourd’hui, mais les signaux envoyés par le Vatican, Washington et plusieurs capitales occidentales montrent que le compte à rebours géopolitique du Liban a déjà commencé.


🔗 Sources réelles

  • Ad-Diyar (Liban) — rapports diplomatiques sur la visite du pape
  • Reuters — déclarations officielles du Vatican
  • Al-Hadath TV — messages américains transmis à l’Irak
  • Al-Jadeed — avertissements reçus par Beyrouth
  • Israel Hayom — analyse de la situation sécuritaire au Liban

 

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