Vers un tournant stratégique à Gaza ? Israël prêt à frapper fort avec le soutien de Trump

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Les mots du ministre Zeev Elkin résonnent comme une déflagration sur les ondes de la radio israélienne ce mercredi matin. « Nous sommes prêts pour une action douloureuse », a-t-il déclaré avec fermeté, laissant entrevoir une escalade stratégique majeure dans la gestion du conflit à Gaza. Alors que les négociations piétinent, que le Hamas continue de jouer la montre, Israël se prépare à une reprise en main territoriale, soutenue sans détour par l’ancien président américain Donald Trump.

Selon des sources américaines citées cette semaine, une coordination politique discrète mais déterminée aurait été engagée entre Jérusalem et la Maison Blanche autour d’un plan inédit : le sippoukh — l’annexion partielle de zones stratégiques de Gaza, non pas comme manœuvre militaire directe, mais comme pression politique maximale sur un Hamas qui refuse toujours toute trêve.

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Un ultimatum clair : fin de partie pour le Hamas

Zeev Elkin ne mâche pas ses mots :

« Le Hamas sabote sciemment les négociations. Il est temps de poser un ultimatum clair. Nous ne resterons pas les bras croisés. Des actions significatives vont être lancées, qui feront très mal au Hamas – y compris par la perte de territoires. »

Ces déclarations interviennent dans un contexte explosif. Les discussions sur une trêve humanitaire, censées permettre la libération de certains otages, sont enlisées depuis des semaines. Pendant ce temps, la pression internationale monte – particulièrement en Europe – pour imposer un cessez-le-feu et reconnaître un État palestinien.

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Le retour du bulldozer Trump : pression maximale sans troupes au sol

Ce qui rend cette option de souveraineté israélienne élargie sur Gaza plus réaliste, c’est l’aval implicite mais ferme de Donald Trump, revenu en scène comme acteur incontournable de l’échiquier moyen-oriental. Lors d’un entretien prolongé avec Benyamin Netanyahou, Trump aurait donné son feu vert à l’examen de « nouvelles voies » pour en finir avec la crise gazaouie. Traduction : faire reculer le Hamas sans même tirer une balle, mais en bouleversant les cartes territoriales.

Les officiels israéliens estiment que cette reprise de zones spécifiques de la bande de Gaza serait un coup très dur porté à la légitimité du Hamas :

« Une telle action signifierait : vous ne gérez plus rien, vous perdez des terres. Vous n’êtes plus qu’un mouvement en déroute. »

Du point de vue sécuritaire, ce type de redéploiement contrôlé permettrait aussi de verrouiller militairement des points sensibles, installer des bases fixes et dominantes, et empêcher le retour du Hamas sur ces territoires.

🔗 Voir : Les zones clés de l’enracinement du Hamas à Gaza – Alyaexpress-News

L’Europe condamne, les pays arabes serrent la vis

Alors que la France de Macron, la Belgique ou l’Espagne multiplient les déclarations en faveur d’un État palestinien, les voisins arabes eux-mêmes – Arabie saoudite, Égypte et même le Qatar – mettent une pression croissante sur le Hamas pour faire aboutir les négociations.

Le décalage entre les capitales européennes et les chancelleries arabes est désormais flagrant. Comme l’a souligné récemment l’ambassadeur américain en Israël Mike Huckabee :

« L’Europe fustige Israël, mais les États arabes eux-mêmes, y compris ceux historiquement proches du Hamas, réclament des comptes à l’organisation. »

🔗 Lire aussi : La stratégie de démilitarisation du Hamas expliquée – RakBeIsrael

Une opération de souveraineté pour « forcer la paix »

Dans les cercles diplomatiques israéliens, cette stratégie est présentée comme un levier de sortie de crise : pas une guerre totale, mais une démonstration de souveraineté unilatérale. Un moyen d’isoler davantage le Hamas, de changer la donne sans dégrader les chances d’un accord futur.

« Tant que le Hamas croit qu’il n’a rien à perdre, il continuera à jouer la montre, » affirme un diplomate israélien.
« Mais si chaque jour de refus coûte des kilomètres carrés, cela pourrait vite faire réfléchir. »

Et cela pourrait même forcer les médiateurs internationaux à revoir leurs schémas de pensée : il n’est plus question d’attendre la bonne volonté d’une organisation terroriste, mais de redessiner le terrain selon les intérêts israéliens.

Une manœuvre politique, mais un message militaire

L’idée du sippoukh n’est pas nouvelle, mais jamais encore elle n’avait reçu un soutien aussi ouvert de la part d’un président américain – même en coulisses. En choisissant cette voie, Israël envoie un message clair à ses ennemis : le temps de la retenue est révolu. Et à ses alliés : la sécurité passe avant les illusions diplomatiques.

Et comme toujours, l’Occident qui crie à la colonisation oublie que chaque mètre carré conquis empêche une roquette d’atteindre un jardin d’enfants à Sderot ou Ashkelon.

 

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