Un membre du Congrès qui a rencontré al-Sharaa : Israël devrait-il vraiment coordonner ses frappes en Syrie avec lui ?

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Une récente déclaration d’un membre du Congrès américain a suscité la controverse, à Jérusalem comme à Washington. Selon ses propos, Israël devrait « envisager de coordonner ses frappes en Syrie avec Farouk al-Sharaa », ancien vice-président syrien proche du régime Assad. Une suggestion qui, sous couvert de diplomatie, soulève de profondes interrogations morales, stratégiques et sécuritaires.

Qui est al-Sharaa ? Un homme du régime

Farouk al-Sharaa est une figure bien connue du régime syrien. Ancien ministre des Affaires étrangères, puis vice-président de Bachar el-Assad, il a longtemps été le visage du régime sur la scène internationale, tout en gardant un profil plus modéré que ses pairs.

Mais ne nous y trompons pas : al-Sharaa est resté fidèle au régime, silencieux face aux massacres en Syrie, et complice de la répression sanglante. Son éventuel retour dans les discussions diplomatiques n’est pas un signe d’ouverture, mais une manœuvre de façade orchestrée par Damas et ses alliés.

Une proposition irréaliste, voire dangereuse

Suggérer qu’Israël « coordonne » ses frappes avec une figure syrienne, même « modérée », revient à ignorer la nature même du conflit en Syrie.
Tsahal ne mène pas des frappes au hasard. Chaque opération en territoire syrien est précise, chirurgicale, et vise les convois d’armes, les centres d’entraînement ou les dépôts iraniens.

Israël n’a aucun intérêt à informer le régime syrien à l’avance de ses opérations — cela reviendrait à sacrifier ses soldats et agents sur l’autel d’une naïve diplomatie.

Une attaque contre la légitimité d’Israël ?

Derrière cette proposition se cache peut-être une tentative plus perverse : celle de délégitimer le droit d’Israël à se défendre.

En suggérant que Jérusalem demande une « autorisation » ou établisse une « coordination » avec Damas, ce membre du Congrès ignore délibérément les menaces auxquelles Israël est confronté :

  • La présence croissante du Hezbollah au sud de la Syrie.
  • Le transfert d’armements sophistiqués depuis l’Iran via la Syrie.
  • La consolidation de bases iraniennes à quelques kilomètres du Golan.

Coordonner les frappes avec la Syrie ? Autant remettre les clés de la maison à l’incendiaire.

Washington embarrassé

À Washington, cette déclaration n’a pas été bien accueillie. Plusieurs membres du Congrès — démocrates et républicains — ont rapidement pris leurs distances avec les propos de leur collègue, soulignant que :

  • Les opérations israéliennes sont nécessaires pour endiguer l’expansion iranienne.
  • Israël agit avec modération, souvent après avoir averti la Russie, qui contrôle l’espace aérien syrien.
  • Aucune coordination n’est envisageable avec un régime qui a massacré plus de 500 000 de ses citoyens, avec le soutien de l’Iran.

Même au Département d’État, les visages se sont tendus. La ligne officielle reste : Israël a le droit de se défendre contre toute menace en provenance de Syrie.

Et si c’était une provocation calculée ?

Il n’est pas impossible que cette déclaration soit une manœuvre politique délibérée, destinée à :

  • Tester les réactions israéliennes.
  • Mesurer le degré de soutien à Israël au sein du Congrès.
  • Ou pire : jeter un pont entre certains cercles diplomatiques occidentaux et le régime syrien, dans le cadre de tractations régionales sur le Liban ou l’Iran.

Si tel est le cas, il s’agit d’une ligne rouge que Jérusalem ne laissera pas franchir.

Israël ne quémande pas sa sécurité

Depuis des décennies, Israël n’attend pas la permission de Damas, de Téhéran ou de Moscou pour protéger ses citoyens.

  • Quand un convoi d’armes se dirige vers le Hezbollah, il est neutralisé.
  • Quand une base iranienne s’établit trop près du Golan, elle est effacée.
  • Quand des missiles sol-air tentent d’entraver l’action israélienne, ils sont neutralisés.

Ce n’est pas de l’agression. C’est de la survie.

Une riposte diplomatique nécessaire

Le ministère israélien des Affaires étrangères a choisi, pour l’instant, de ne pas commenter directement la déclaration. Mais en coulisses, les canaux diplomatiques s’activent. L’objectif : rappeler aux alliés américains que la sécurité d’Israël n’est pas négociable.

Plusieurs députés de la Knesset, y compris de l’opposition, ont appelé à une réponse ferme, soulignant que toute tentative d’imposer à Israël une coordination avec des ennemis serait « une insulte à notre souveraineté ».

La leçon : rester vigilant

Ce genre de déclaration nous rappelle une chose essentielle :
Même dans les cercles alliés, certains cherchent à affaiblir le droit d’Israël à se défendre.
Ils se parent de diplomatie, d’équilibre, de compromis… mais leurs propositions mettent des vies israéliennes en danger.

Israël doit rester ferme, clair et uni. Il ne s’agit pas d’hostilité — mais de lucidité.
On ne coopère pas avec ceux qui couvrent les criminels de guerre. On les combat.

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