Un an après l’opération des « beepers » : le rappel d’un tournant discret dans la guerre de l’ombre

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Il y a un an jour pour jour, Israël surprenait ses ennemis par l’une de ces opérations de renseignement dont l’État hébreu a le secret : le sabotage massif des téléavertisseurs utilisés par des cadres du Hezbollah et d’autres organisations terroristes. L’événement, immédiatement surnommé « l’opération des beepers », avait pris de court les observateurs et marqué une étape dans la guerre technologique menée entre Tsahal, le Mossad et les forces iraniennes actives au Liban et en Syrie.

Ce jour-là, en direct à la télévision, le journaliste militaire Nir Dvori fut le premier à analyser la portée de l’événement. Avec précision et sans hésitation, il expliqua aux téléspectateurs ce que signifiait l’explosion synchronisée de milliers d’appareils de communication. Sa maîtrise du sujet donna lieu à des spéculations : certains y virent la main de Tsahal, d’autres du Mossad. Le fait est que l’opération, menée dans le silence le plus absolu, avait provoqué des tensions jusque dans les arcanes de la sécurité israélienne, chaque service revendiquant implicitement sa part de gloire.

Un an plus tard, le souvenir de cette action illustre la capacité d’Israël à frapper ses adversaires bien au-delà du champ de bataille conventionnel. L’objectif n’était pas seulement de neutraliser un outil de communication, mais d’instiller la peur et de semer la confusion au cœur même de l’appareil ennemi. Au Liban, les responsables du Hezbollah s’étaient empressés de limiter l’usage de leurs réseaux de communication internes, conscients que chaque appareil pouvait être un piège.

Mais l’épisode avait aussi révélé une autre réalité : la compétition feutrée entre les différentes branches de la défense israélienne. Tsahal, le Mossad et le Shin Bet coopèrent au quotidien, mais leur rivalité institutionnelle est parfois palpable, notamment lorsqu’il s’agit de prestige et de reconnaissance publique. L’opération des « beepers » a ainsi servi de révélateur, autant vis-à-vis des ennemis extérieurs que dans le jeu interne des services.

Dans un contexte où la guerre de l’information est devenue presque aussi cruciale que la guerre cinétique, cet anniversaire rappelle que la victoire ne se joue pas seulement sur le front de Gaza ou du Liban, mais aussi dans les réseaux invisibles de la technologie, de la psychologie et du renseignement. Pour Israël, c’est à la fois un gage de puissance et un rappel de l’exigence : rester toujours un pas en avance.

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