Typhon Kalmaegi : la tempête dévastatrice qui frappe l’Asie du Sud-Est

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Des vents de plus de 200 km/h, des centaines de milliers d’évacués, des villages engloutis : le typhon Kalmaegi – baptisé “Tino” aux Philippines – s’impose comme la tempête la plus violente de l’année en Asie du Sud-Est. Après avoir balayé les Philippines, il se dirige désormais vers le Vietnam, le Laos et la Thaïlande, où les autorités ont déclenché l’état d’urgence.

À Cebu, deuxième ville du pays, les images rappellent les pires catastrophes naturelles de la décennie. Des quartiers entiers sont sous l’eau, des habitants réfugiés sur les toits, et plus de 160 vols ont été annulés. Cinq morts ont déjà été recensés, et les autorités redoutent un bilan beaucoup plus lourd. « Nous avions préparé nos côtes pour les vents, pas pour un tel déluge », a déclaré la gouverneure Pamela Bariquatro.

Une région sous tension climatique

Le typhon, qui a atteint le niveau 14 sur l’échelle vietnamienne (équivalent à un ouragan de catégorie 4), menace directement les provinces de Quang Ngai et Dak Lak, où des pluies torrentielles risquent de provoquer des coulées de boue meurtrières. Plus de 400 000 personnes ont été déplacées, selon les autorités de Hanoi.
La Thaïlande, elle, s’attend à des inondations massives entre le 7 et le 10 novembre.

Ces phénomènes extrêmes s’intensifient dans une région déjà fragile. Les climatologues soulignent le lien direct entre la hausse de la température des océans et la puissance croissante des typhons tropicaux. Kalmaegi pourrait devenir, selon l’Agence météorologique japonaise, “l’un des dix cyclones les plus destructeurs des quinze dernières années”.

Le prix humain du dérèglement climatique

Au-delà des destructions, le drame est humain : familles déplacées, villages isolés, réseaux électriques effondrés. Dans les camps d’évacuation, les rescapés racontent leur peur : « Le vent hurlait comme une bête, les murs tremblaient. Nous avons cru mourir. »
Des ONG internationales comme Médecins sans Frontières et la Croix-Rouge se mobilisent déjà pour acheminer eau potable et vivres dans les zones sinistrées.

La catastrophe rappelle que l’Asie du Sud-Est, moteur économique du continent, demeure le front le plus exposé de la crise climatique mondiale.


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