« Tuez-moi ! » : un survivant du massacre de Nova torturé par une prostituée israélienne et un Palestinien clandestin — l’affaire qui choque Tel Aviv

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Tel Aviv, juillet 2025. Il avait survécu à l’horreur du massacre du festival Nova à Reïm, mais il ne se doutait pas que son calvaire prendrait un nouveau tournant, bien plus intime et sinistre. Un jeune homme identifié par l’initiale « A », survivant du 7 octobre, a été séquestré, battu, humilié, volé et menacé pendant douze heures d’enfer dans un appartement de Tel Aviv par deux individus : une prostituée israélienne et un Palestinien en situation illégale. Le mobile ? Une simple suspicion de photo prise lors d’un rapport sexuel.

D’après l’acte d’accusation déposé au tribunal de district de Tel Aviv par la procureure Simi Yafit Dary, la victime a contacté la femme via un site proposant des services sexuels. Le rendez-vous est fixé pour 1 000 shekels. Mais peu après le début de l’échange, la femme soupçonne A. d’avoir pris une photo à son insu. S’enclenche alors un engrenage d’une rare violence.

Elle envoie un message à son partenaire palestinien clandestin : « Je l’ai attrapé avec une caméra en main. Frappe-le. Casse-lui la figure. » Le complice débarque rapidement, accompagné de deux chiens de type Akita. S’ensuit un déchaînement barbare : coups au visage et dans le dos, déshabillage forcé, flagellation avec un fouet, menaces d’attaque canine. La femme participe activement à la torture : elle le gifle, le frappe avec ses talons, le crache dessus.

Les blessures sont multiples et attestées : hématomes, lèvre fendue, nez et crâne tuméfiés, dent cassée, visage ensanglanté. Les deux agresseurs le dépouillent ensuite de 1 400 shekels et de ses bijoux. La victime, terrorisée, supplie pour sa vie : « Tuez-moi ! Je suis un survivant du Nova. » Ce à quoi le Palestinien éclate de rire. Et la cruauté redouble.

Ils le forcent à ramper à quatre pattes dans l’appartement, à déplacer des objets d’une pièce à l’autre sous les aboiements menaçants des chiens. Ils filment tout à l’aide du téléphone de la femme. Ils l’obligent ensuite à se maquiller, à éteindre une cigarette dans son pantalon, à danser nu avec un foulard appartenant à l’accusée. Quand il refuse, elle menace encore de lâcher les chiens. Il obéit.

La descente aux enfers continue : ils le forcent à regarder un rapport sexuel entre les deux agresseurs. Le Palestinien envisage même d’uriner sur lui – mais la victime parvient à le convaincre de ne pas le faire. Pendant tout ce temps, les deux accusés exigent plus d’argent. Ils lui demandent de transférer des sommes via l’application Bit. Lorsque la tentative échoue, ils lui extorquent encore 1 000 shekels.

Dans la nuit, ils le contraignent à changer de vêtements pour cacher les traces de sang et l’emmènent jusqu’à la maison de sa mère afin de récupérer sa carte bancaire. Direction le distributeur : 5 500 shekels supplémentaires sont retirés. Ce n’est qu’après cette ultime humiliation qu’ils le relâchent.

Mais le harcèlement ne s’arrête pas là. Deux jours plus tard, la femme lui envoie des messages le menaçant de publier une vidéo de lui nu s’il ne revient pas chez elle. Un chantage sordide, digne des pires méthodes mafieuses.

Le dossier d’accusation est accablant : chantage, extorsion, séquestration, vol aggravé, atteinte à la pudeur, coups et blessures, violation de la vie privée, tentative de vol, obstruction à la police, entrée illégale en Israël, et hébergement d’un résident clandestin. Les faits sont qualifiés de « sadiques, sans pitié ni peur, infligés durant des heures à une victime terrifiée et piégée. »

Ce drame illustre une dérive sociale inquiétante dans une ville réputée pour son progressisme et sa modernité. Que le survivant d’un massacre terroriste se retrouve ainsi à la merci d’un tandem aussi pathologique ne peut que poser de sérieuses questions sur la vulnérabilité des victimes du 7 octobre, la permissivité autour des clandestins et la banalisation d’une violence sadique aux frontières du réel.

Israël a l’obligation morale de renforcer la protection des survivants, de rétablir une frontière claire entre l’humain et le prédateur. Car dans cette affaire, le prédateur ne portait ni kalachnikov, ni keffieh. Il portait des talons aiguilles, tenait un fouet et envoyait des émojis sur WhatsApp.

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