Tsahal trace la « ligne jaune » à Gaza : la nouvelle frontière opérationnelle

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Lundi matin, les forces israéliennes ont commencé à matérialiser la « ligne jaune » dans la bande de Gaza, cette limite de sécurité établie par l’accord de cessez-le-feu sous supervision américaine. Cette frontière tactique marque une étape symbolique : Israël dessine à la fois une barrière physique et une ligne politique de dissuasion.

Après des semaines de combats et de trêves successives, le terrain prend forme. Les bulldozers de Tsahal et les unités d’ingénierie du génie militaire ont entrepris de délimiter sur le sol gazaoui une bande de sécurité, surnommée « la ligne jaune », visible depuis les airs et surveillée par des drones 24 heures sur 24.
Cette zone, qui sépare les positions israéliennes des quartiers contrôlés par le Hamas, doit servir de tampon opérationnel : toute présence armée au-delà de cette limite sera considérée comme hostile et fera l’objet d’une riposte immédiate.

« La ligne jaune n’est pas seulement un concept, c’est désormais un périmètre concret », a expliqué un officier du commandement sud. « Elle protège nos soldats, mais elle protège aussi notre souveraineté. »

Une frontière née d’un compromis diplomatique

La ligne jaune est l’un des volets les plus sensibles de l’accord de trêve conclu sous l’égide des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte. Elle résulte d’un compromis : Israël conserve la liberté de mouvement dans certaines zones frontalières, mais doit limiter ses incursions au-delà pour éviter de nouvelles confrontations.

Cette délimitation, transmise officiellement aux médiateurs américains, est désormais intégrée au mécanisme de supervision. En d’autres termes, le franchissement de la ligne jaune par un terroriste du Hamas équivaut à une violation du cessez-le-feu, tandis qu’une riposte israélienne est considérée comme légitime défense.
C’est une architecture de paix fragile, fondée sur la confiance dans la dissuasion israélienne — et sur la méfiance vis-à-vis des intentions du Hamas.

Katz fixe les règles : « Zéro tolérance »

Le ministre de la Défense Israel Katz a réaffirmé la doctrine israélienne dans des termes sans ambiguïté :

« Tout terroriste du Hamas repéré au-delà de la ligne jaune doit évacuer immédiatement. Ceux qui restent seront traités comme des cibles, sans avertissement supplémentaire. La protection de nos soldats est la priorité absolue. »

Ce message, transmis via le canal diplomatique américain, vise à éviter toute ambiguïté quant à la portée de la dissuasion israélienne. En pratique, cela signifie que Tsahal agit selon ses propres règles d’engagement, sans attendre de feu vert international pour neutraliser une menace immédiate.

Les experts militaires rappellent que la doctrine de Katz marque un retour à l’approche classique de dissuasion israélienne : « frappe préventive, précision maximale, absence d’hésitation ».

Une leçon de Shejaïya

Les incidents récents dans le quartier de Shejaïya illustrent la nécessité d’une telle ligne. À deux reprises, des groupes armés ont franchi la zone d’exclusion et tenté d’approcher les positions israéliennes. Les soldats ont riposté immédiatement, tuant plusieurs assaillants.
Ces violations répétées montrent que le Hamas teste systématiquement les limites du dispositif, espérant provoquer une réaction disproportionnée qui pourrait être exploitée sur le plan diplomatique.

Un officier de réserve confie  :

« Le Hamas sait qu’il ne peut plus vaincre militairement, alors il joue sur le terrain médiatique. La ligne jaune est notre bouclier contre ce piège. »

Une ligne géographique, mais aussi morale

Au-delà de son aspect tactique, la ligne jaune revêt une dimension symbolique : elle incarne la volonté d’Israël de définir seul ses zones de sécurité et de protéger la vie de ses soldats sans dépendre du bon vouloir de ses ennemis.
Mais elle reflète aussi le dilemme permanent de Jérusalem : comment défendre sa sécurité sans être accusé d’agression ?

Les analystes notent que cette ligne pourrait devenir, à terme, une frontière de facto si la situation politique à Gaza reste bloquée. Elle matérialise une réalité : Israël n’a pas renoncé à sa souveraineté morale, même lorsqu’il se plie à un cadre international complexe.

Une vigilance constante

Tracer la ligne jaune, c’est reconnaître que la guerre n’est pas terminée, seulement contenue. Chaque mètre de cette frontière témoigne d’un équilibre fragile entre fermeté militaire et prudence diplomatique.
Comme le résume un haut gradé :

« Ce n’est pas la fin des combats, c’est la fin de l’innocence. Désormais, chaque pas compte. »

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