Ashdod s’est réveillée ce jeudi matin sur une scène dramatique. Peu après 10 heures, une piétonne âgée d’environ 80 ans a été percutée par un véhicule alors qu’elle traversait la rue KKL, l’un des axes centraux de la ville portuaire. Selon le rapport du Magen David Adom (MDA), la victime a été retrouvée inconsciente, allongée au milieu de la chaussée, avec un traumatisme crânien sévère.
Les équipes de secours arrivées sur place ont immédiatement engagé une réanimation avancée. « Nous avons vu la femme étendue au centre de la route, inconsciente, présentant une grave blessure à la tête », a déclaré Anatoly Dikstein, secouriste d’urgence du MDA. « Nous lui avons administré des soins vitaux, incluant intubation et médication, avant de la transporter d’urgence à l’hôpital Assuta d’Ashdod. Son état était critique. »
La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. L’identité de la conductrice ou du conducteur impliqué n’a pas encore été communiquée, mais les autorités locales rappellent que ce type de drame est malheureusement fréquent dans les zones urbaines denses où le trafic et le passage piétonnier se mêlent.
À Ashdod comme dans d’autres grandes villes israéliennes, la sécurité routière reste un sujet de préoccupation majeur. L’association « אור ירוק » (Or Yarok), qui milite pour la prévention des accidents, souligne régulièrement la vulnérabilité des personnes âgées, plus exposées lors des traversées de routes et moins réactives face aux dangers du trafic.
Cette tragédie relance le débat sur la nécessité d’adapter les infrastructures – feux tricolores avec temps de passage plus longs, signalisation renforcée, ralentisseurs – pour protéger les usagers les plus fragiles. Car au-delà du drame individuel, chaque accident de ce type interroge la société israélienne sur sa responsabilité collective : comment garantir la sécurité des aînés dans l’espace public ?
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