Scène choquante ce dimanche sur les Champs-Élysées : lors de l’arrivée du Tour de France 2025, cinq policiers français ont violemment arraché une banderole pro-israélienne sur laquelle on pouvait lire « Libérez les otages ». Cette banderole, portée par un groupe de soutiens d’Israël, a été confisquée en pleine foule, sous les yeux de milliers de spectateurs et caméras, sans aucune justification officielle.
Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, on voit clairement les agents de la préfecture de police de Paris s’approcher du groupe, saisir la banderole avec brutalité, la plier et quitter les lieux en vitesse, comme si la vérité devenait subversive. Un acte qui a déclenché l’indignation immédiate de la communauté pro-israélienne, mais aussi de simples défenseurs de la liberté d’expression.
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Ce qui rend la scène encore plus troublante, c’est qu’au même moment, un héros israélien, Ofer Calderon, ancien otage du Hamas pendant 484 jours, participait en tant qu’invité d’honneur à l’événement. Calderon a parcouru à vélo la célèbre avenue des Champs-Élysées jusqu’à l’Arc de Triomphe, aux côtés de la formation cycliste Israel Premier Tech. Quelques heures seulement avant l’arrivée du peloton final, il a été ovationné par des centaines de supporters, visiblement émus.
BREAKING: French police tore down a banner reading “Free the Hostages” at the Tour de France, which former French-Israeli hostage Ofer Kalderon was invited to as a special guest.
The hostages are not a provocation or political debate. They’re a humanitarian crisis.
Speak up.… pic.twitter.com/jyrJX9abNE
— Hen Mazzig (@HenMazzig) July 27, 2025
Dans une déclaration bouleversante, Calderon a confié : « Je suis encore sous le choc d’être ici, sur un vélo, dans le Tour de France. Mais je suis partagé. L’émotion ne peut pas être complète : nos soldats meurent, nos otages sont toujours en captivité. Il est temps de ramener tout le monde à la maison. »
Et pendant que Calderon pédalait pour l’espoir et la résilience, la police française s’acharnait sur une simple banderole de solidarité, préférant manifestement l’ordre à la justice.
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Le contraste est violent : d’un côté, un homme revenu vivant des tunnels de Gaza, porteur d’un message universel. De l’autre, l’État français qui nie à ses citoyens le droit de s’exprimer sur ce drame humanitaire. Même dans le cadre d’un événement sportif international censé rassembler au-delà des frontières.
Cette scène illustre tristement un climat grandissant d’hostilité anti-israélienne masquée sous les habits du maintien de l’ordre public. Si une simple banderole réclamant la libération de civils otages devient un acte “interdit”, alors quelle cause reste-t-il à défendre librement en France ?
L’image est brutale. Le message est effacé. Mais la honte, elle, reste.
Sauf cette image de l’ancien otage Ofer Calderon, qui des tunnels de Gaza aux Champs-Élysées, a participe à la dernière étape du Tour de France 2025, au sein de l’équipe Israel–Premier Tech (IPT).
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