Scandale à Tsahal : 7 suicides de soldats ce mois-ci – l’armée refuse de reconnaître leur sacrifice

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C’est un chiffre glaçant : sept soldats israéliens se sont suicidés depuis le début du mois. Et pourtant, silence assourdissant du côté du chef d’état-major Eyal Zamir, qui semble préférer détourner les yeux plutôt que de faire face à un phénomène alarmant. Mais ce qui choque davantage encore, c’est le refus du ministère de la Défense et de Tsahal de reconnaître Roi Vasserstein z’’l comme un soldat tombé au combat, alors même qu’il s’est donné la mort après avoir servi des centaines de jours comme réserviste, en tant que secouriste de combat.

Roi, qui avait sauvé la vie de dizaines de camarades en les extrayant du champ de bataille, a été profondément marqué par ce qu’il a vu. Les scènes d’horreur, le sang, les cris, les mutilations – tout cela l’a hanté jusqu’au jour où il a décidé que c’en était trop. Il s’est ôté la vie, victime silencieuse d’un front invisible : celui de la souffrance psychique des soldats.

Et que répond l’État ? Qu’il n’entre pas dans la catégorie des “morts reconnus par Tsahal”, car il ne s’est pas suicidé en uniforme, fusil en main. Une décision abjecte selon ses proches :

“Roi a évacué des blessés sous les balles, il a vu l’horreur dans les tranchées de Gaza. Il a continué à servir l’État même après ses limites humaines. Et aujourd’hui ? On le raye d’un trait. Si perdre un fils ne suffisait pas, maintenant on nous le vole une seconde fois.”

La question qui déchire aujourd’hui les familles endeuillées et l’opinion publique : comment une armée capable de mobiliser en un clic des milliers de soldats réserve-t-elle autant d’indifférence à ceux qui s’écroulent psychologiquement ?

Sur les réseaux sociaux, la colère monte. De nombreuses publications accusent Tsahal de vouloir économiser de l’argent en ne reconnaissant pas officiellement ces cas comme des « morts en service ». Une mère de soldat écrit :

“Ils ont été assez bons pour aller au feu, mais pas assez morts pour toucher une reconnaissance ? Tsahal est-il devenu un ministère de la comptabilité ?”

Sous la pression, les familles des suicidés organisent des manifestations et pétitions. Plusieurs associations de soutien aux soldats, comme « Zokrim le-Kavod » ou « Nefesh Ahat », s’apprêtent à déposer un recours devant la Cour suprême afin que le statut de “tombé au combat” soit élargi aux cas de suicides post-traumatiques liés directement à la guerre.

Le cas de Roi n’est pas isolé. Depuis le début de l’année, des dizaines de soldats en réserve, ou libérés récemment, ont mis fin à leurs jours, souvent après un service éprouvant dans les zones de combat de Gaza ou du nord. Pourtant, aucune commission spéciale n’a été créée, aucune enveloppe budgétaire d’urgence, et encore moins de soutien psychologique systématique n’a été déployé.

👉 Retrouvez notre dossier complet sur le traitement des vétérans en Israël ici :

🔗 Pour comprendre le contexte :

En refusant de reconnaître la mort de Roi Vasserstein comme liée à son service, Tsahal ne nie pas seulement une évidence médicale : elle piétine la mémoire d’un soldat tombé au champ d’honneur invisible.

Quand une armée choisit de ne pas voir ses propres blessures internes, elle laisse à la nation le soin d’en porter la honte.

 

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