Révélation explosive : Ayala Hasson accuse le Shabak d’inaction malgré des informations sur une tentative d’attentat contre Netanyahou

0
449
Soyez le premier informé - Rejoignez notre page Facebook.

La journaliste d’investigation Ayala Hasson a lancé une véritable bombe médiatique sur la chaîne publique israélienne Kan 11, en révélant que les services de sécurité israéliens (Shabak) étaient au courant à l’avance d’un complot visant à assassiner le Premier ministre Benyamin Netanyahou, mais n’ont pas agi à temps pour l’empêcher.

D’après les informations diffusées en direct par Ayala Hasson et d’autres membres du panel, le renseignement concernant l’intention d’utiliser un RPG pour tuer Netanyahou était déjà connu du Shabak deux jours avant l’arrestation de la suspecte. Plus choquant encore : aucune écoute téléphonique ou surveillance électronique n’aurait été réalisée, malgré l’alerte préalable.

Une militante gravement malade prête à se sacrifier

La suspecte, dont le nom Tamar Gershoni a été révélé après l’autorisation de la Cour suprême de lever le secret de l’instruction, est connue pour ses activités militantes anti-gouvernementales. Domiciliée à Tel-Aviv, elle a récemment été diagnostiquée avec une maladie grave, et aurait estimé ne plus avoir rien à perdre.

Selon l’acte d’accusation déposé par l’avocate Sarit Shemesh du Parquet de Tel-Aviv, Gershoni aurait planifié l’assassinat de Netanyahou comme un acte politique ultime. Elle aurait considéré ce geste comme un « sacrifice personnel » au nom de son combat idéologique, dans l’objectif déclaré de « sauver Israël ».

Un plan structuré, des rencontres, une demande de RPG

Pour mener à bien son projet, la suspecte aurait tenté de recruter d’autres militants du mouvement de protestation. Fin juin, elle rencontre un activiste chez elle et lui dévoile son intention d’assassiner le Premier ministre.

Celui-ci refuse catégoriquement, tente de la dissuader, et lui demande de temporiser. Mais quelques jours plus tard, elle le rappelle chez elle et lui demande expressément de l’aider à se procurer une arme lourde de type RPG, tout en lui demandant des informations sur les déplacements et l’agenda du chef du gouvernement, y compris les dispositifs de sécurité autour de lui.

Une affaire aux implications politiques explosives

Cette affaire, révélée alors que le climat politique en Israël reste tendu, pourrait relancer un débat majeur sur la gestion du renseignement intérieur, et l’éventuelle politisation du Shabak.

« Ils savaient. Et ils n’ont rien fait. », a lâché Ayala Hasson, visiblement choquée. « Ce n’est pas seulement une défaillance, c’est un scandale d’État. »

Conclusion : un danger intérieur sous-estimé ?

Le fait que la suspecte ait pu formuler un tel plan, rechercher des armes, et obtenir des informations sans être interceptée par les services compétents, malgré des signaux clairs, soulève de nombreuses questions sur les priorités et la vigilance du Shabak, surtout lorsqu’il s’agit de menaces issues de milieux idéologiquement marqués à gauche.

À l’heure où les tensions internes en Israël ne cessent de s’amplifier, cette tentative d’attentat contre Netanyahou rappelle que la menace ne vient pas seulement de l’étranger ou des groupes islamistes radicaux.

.

Infos Israel News en direct d’Israël 

Ce qu'on vous cache - CQVC 

Rak Be Israel, le top d’Israël !