« Regardez-nous dans les yeux » : les familles des otages réclament des réponses, Netanyahou admet que c’est le Hamas qui décidera qui sortira

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Lors d’une rencontre particulièrement tendue à Jérusalem, les familles des otages encore détenus par le Hamas ont exprimé leur désespoir croissant face au silence et à l’opacité entourant les négociations. Face à elles, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a tenté de rassurer — sans vraiment convaincre.

« Comment pouvez-vous nous demander d’être patients, alors qu’eux n’ont plus le temps ? », a lancé avec colère une mère d’otage.
« Mon fils est soldat, blessé, vous devez le sortir maintenant. »

Netanyahou : « Tous les otages sont humanitaires » – mais le Hamas décidera

Netanyahou a confirmé que tous les otages, civils et militaires, sont considérés comme des cas humanitaires, un message déjà transmis à l’intermédiaire qatari et au Hamas dans le cadre de l’actuel cadre de négociations à Doha.

Mais dans la même phrase, il a également reconnu une vérité brutale : Israël ne choisira pas les noms des otages libérés.

« Une fois l’accord conclu, c’est eux qui nous feront comprendre qui peut sortir », a-t-il avoué aux familles.

Une phrase qui a glacé l’assemblée, provoquant des larmes et des protestations.

Les familles : « L’État a-t-il commis une erreur en refusant un échange global ? »

L’une des participantes a directement interpellé le Premier ministre :

« Pensez-vous que l’État a fait une erreur en n’acceptant pas un accord « tous contre tous » dès le départ ? »

Netanyahou a balayé cette idée :

« Cela n’a jamais été une option réelle, et ça ne l’est pas aujourd’hui non plus. »

Sara Netanyahou, également présente, a brièvement tenté d’apaiser les tensions :

« Nous travaillons très dur. Ne vous inquiétez pas. Tout va s’arranger. »

Mais l’émotion était trop forte.

« Comment pouvez-vous dire qu’un enfant sortira, et un autre non ? Vous pouvez vivre avec ça, vous ? », a crié une mère.

Une demande officielle de transparence : « Qui décide ? Sur quels critères ? »

Exaspérées par les non-dits, les familles ont publié dans la foulée une requête urgente adressée au gouvernement israélien, exigeant une réponse d’ici lundi prochain :

« Nous exigeons des informations claires sur les critères de sélection des otages à libérer. Qui décide ? Sur quelles bases ? Et pourquoi certains resteront-ils aux mains du Hamas, torturés et en danger de mort ? »

Si les réponses ne viennent pas à temps, elles menacent d’ajouter ces questions à la pétition en cours déposée devant la Cour suprême (Bagatz).

Doha : des signaux positifs, mais toujours flous

Les négociations à Doha entrent dans leur cinquième jour. Côté qatari, les émissaires israéliens font état d’un certain optimisme. Le Hamas serait, selon eux, en train de préparer son opinion publique à une trêve, un signe que les contours d’un accord sont en train d’émerger.

À Washington, la délégation israélienne a également rapporté une avancée progressive et constante. Une nouvelle rencontre avec le président Donald Trump pourrait avoir lieu dans les jours à venir.

Dustin Stewart, conseiller de l’envoyé spécial Adam Boehler, a rencontré plusieurs familles d’otages. Son message :
« Trump veut que cette guerre se termine. Il faut conclure l’accord maintenant. Même s’il faut faire des compromis. »

Un processus graduel ? Les familles veulent tout, maintenant

Selon les propos de Stewart, la libération sera progressive :

« Nous ne pourrons pas ramener tous les otages d’un coup. Mais une fois le processus enclenché, ils reviendront tous. »

Un engagement qui semble sincère — mais qui ne calme pas la colère. Le quartier général des familles a réagi :

« Ce sont des moments critiques. Nous avons entendu, à nouveau, l’engagement de l’administration Trump à ramener tous les otages. Ils n’arrêteront pas tant que les 50 hommes et la femme toujours captifs ne seront pas de retour. »

L’émotion est à son comble : mais les réponses, elles, manquent

Alors que le Hamas continue de dicter les règles, que les familles réclament des réponses précises, et que les promesses se répètent sans échéance claire, une question hante toutes les pensées :

👉 Combien de temps encore faudra-t-il attendre… et pour qui ?


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🎯 Phrase provocante pour réseaux sociaux (Facebook, Telegram)

« Tous les otages sont humanitaires », dit Bibi… sauf que c’est le Hamas qui choisit qui rentre.
Et les familles ? Elles, elles attendent. Encore.
👉 À lire ici sur Infos-Israel.News

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