Polémique sur X : Aymeric Caron accuse Israël de génocide, Patrick Klugman réplique avec fermeté

0
296
Soyez le premier informé - Rejoignez notre page Facebook.

Depuis plusieurs jours, un affrontement verbal tendu agite la sphère politique et médiatique française sur X (ex-Twitter). L’opposant : le député Aymeric Caron, élu de la NUPES connu pour ses prises de position radicales sur la question palestinienne, a franchi une nouvelle ligne rouge rhétorique. Il accuse Israël de commettre un « génocide » à Gaza, dans sa guerre contre le Hamas. Une déclaration qui a fait bondir l’avocat Patrick Klugman, ancien adjoint à la mairie de Paris et militant engagé contre l’antisémitisme.

Dans une série de publications enflammées, Caron affirme que « la communauté internationale ferme les yeux sur un génocide en direct », n’hésitant pas à comparer la situation de Gaza aux pires pages de l’Histoire. Un amalgame que Klugman n’a pas laissé passer. Dans une réponse cinglante, il a dénoncé une « instrumentalisation obscène du terme génocide », pointant du doigt le refus de Caron de reconnaître la nature terroriste du Hamas et l’agression du 7 octobre 2023, qualifiée de pogrom par de nombreuses chancelleries occidentales.

« Parler de génocide quand Israël cible un groupe terroriste qui a massacré, violé et kidnappé des civils, c’est une honte morale et un contresens historique », écrit Klugman, rappelant que les actes du Hamas le 7 octobre – attaque de civils, torture, crimes sexuels, enlèvements – ont été documentés par l’ONU et des ONG indépendantes, même si certains militants propalestiniens persistent à les relativiser.

🔗 Voir aussi :
https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
https://infos-israel.news/category/israel/
https://rakbeisrael.buzz
https://alyaexpress-news.com
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas

Un mot piégé : le « génocide » à toutes les sauces

Le terme « génocide », défini par la Convention des Nations unies de 1948, implique l’intention délibérée d’exterminer un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Un qualificatif lourd, historiquement associé à la Shoah, au Rwanda ou au Cambodge. Dans le cas de Gaza, aucune preuve crédible n’a jamais démontré une telle intention de la part d’Israël, qui a au contraire multiplié les avertissements, les corridors humanitaires et les livraisons de nourriture – souvent détournées par le Hamas lui-même.

Les images de souffrance à Gaza sont indéniables, mais les amalgames politiques et les accusations mensongères comme celles de Caron risquent de diluer la signification de termes essentiels au droit international. Pour beaucoup, accuser Israël de génocide revient à récompenser la stratégie du Hamas : sacrifier sa propre population pour gagner la guerre médiatique.

Une stratégie déjà dénoncée à maintes reprises par des ONG israéliennes, mais aussi arabes, qui reconnaissent que les dirigeants du Hamas utilisent les civils comme boucliers humains, tout en prenant soin de se terrer dans des tunnels, loin des frappes.

Caron, l’idiot utile de la propagande djihadiste ?

Il ne s’agit pas ici de nier la souffrance des Gazaouis – une tragédie humanitaire en cours, causée en grande partie par l’obstination d’une organisation terroriste islamiste à refuser tout compromis, tout cessez-le-feu, tout échange d’otages. Mais transformer Israël, seul État juif au monde, en bourreau génocidaire, c’est franchir une ligne rouge. Une ligne que les antisémites franchissent avec enthousiasme, et que certains militants d’extrême gauche, comme Caron, franchissent aujourd’hui avec naïveté – ou cynisme.

Dans sa réponse, Klugman va plus loin : il accuse Caron de nourrir la haine des Juifs de France. Et il n’a pas tort : les attaques antisémites explosent chaque fois qu’un responsable politique « blanchit » le Hamas ou criminalise Israël. Et ceux qui jouent avec les mots jouent avec le feu.

Un précédent dangereux pour la France

En France, les mots ont un poids juridique. L’usage du terme « génocide » n’est pas anodin, surtout lorsqu’il est employé contre un État démocratique en guerre contre une organisation classée terroriste. Si demain un élu RN accusait l’Algérie ou l’Iran de génocide, il serait immédiatement cloué au pilori. Caron, lui, bénéficie de l’impunité de la gauche radicale, toujours prête à faire passer la haine d’Israël avant le bon sens.

Mais cette affaire dépasse la simple polémique entre deux personnalités. Elle reflète le naufrage moral d’une certaine gauche française, qui, par électoralisme ou dogmatisme, a troqué les valeurs humanistes contre un antisionisme obsessionnel.

🔗 À lire aussi sur nos partenaires :
https://alyaexpress-news.com
https://rakbeisrael.buzz

.

Infos Israel News en direct d’Israël 

Ce qu'on vous cache - CQVC 

Rak Be Israel, le top d’Israël !