Dans un contexte de guerre prolongée, de tension intérieure et d’un isolement diplomatique croissant, un nouveau sondage vient apporter un souffle d’espoir et de cohésion à la société israélienne. Selon cette enquête menée récemment par l’institut « Israël Pulse » pour un média national, une majorité écrasante d’Israéliens affirme comprendre le lien profond entre l’amour de la patrie, le respect de l’État, et l’esprit combatif nécessaire à sa défense.
Un résultat qui ne tombe pas du ciel. Depuis l’attaque barbare du 7 octobre par le Hamas, la population israélienne a redécouvert, parfois dans la douleur, que la sécurité nationale n’est pas une affaire abstraite. Elle se construit au quotidien, dans les foyers, sur les lignes de front, mais aussi dans le cœur de chaque citoyen.
Un sondage qui révèle l’unité au-delà des clivages
L’étude, menée auprès d’un échantillon représentatif de 1 500 Israéliens juifs et arabes, révèle que 78 % des répondants affirment qu’aimer le pays et soutenir ses institutions est directement lié à la volonté de défendre activement Israël en cas de conflit.
Plus surprenant encore : ce consensus traverse les lignes politiques. Tant chez les électeurs de droite que ceux du centre et même de la gauche, le lien entre patriotisme et devoir civique s’est renforcé.
« Je ne suis pas d’accord avec tout ce que fait le gouvernement, mais je sais que sans un État fort, nous ne survivrons pas. Je suis prêt à me battre s’il le faut », témoigne Yonatan, un étudiant de Tel-Aviv interrogé dans le cadre du sondage.
Une résilience façonnée par l’histoire
Israël n’est pas un État comme les autres. Créé en 1948 après une guerre d’indépendance sanglante, le pays a toujours dû défendre sa souveraineté dans un environnement hostile. Guerre des Six Jours, Yom Kippour, Intifadas, roquettes depuis Gaza, attaques au couteau… le peuple israélien a grandi avec la conscience que son existence est précieuse et non garantie.
Ce qui change aujourd’hui, c’est que ce sentiment n’est plus l’apanage de la génération fondatrice ou des militaires de carrière. Il est désormais partagé par les jeunes, les femmes, les ultra-orthodoxes, les francophones, les Éthiopiens, les binationaux. Un véritable creuset social.
L’armée, miroir de cette cohésion
Autre chiffre frappant du sondage : 87 % des Israéliens affirment avoir confiance en Tsahal, l’armée de défense d’Israël, considérée comme l’institution la plus respectée du pays.
Depuis le début de la guerre contre le Hamas, plus de 300 000 réservistes ont été rappelés, souvent avec un enthousiasme et un volontariat exemplaires. Nombre d’entre eux ont interrompu leur travail, leur vie de famille, leurs études, pour aller défendre les communautés du sud, sécuriser le nord ou entrer à Gaza.
Ce sont ces gestes de don de soi qui nourrissent le lien entre amour de la patrie et esprit combatif. Un soldat ne se bat pas pour une idéologie abstraite. Il se bat pour sa terre, sa famille, ses amis – et l’idée que le peuple juif a enfin une maison.
Des écoles aux kibboutzim : un sentiment d’appartenance partagé
Le sondage indique également que 72 % des parents interrogés souhaitent que l’éducation civique à l’école mette davantage l’accent sur l’attachement à l’État et au service national. Pas nécessairement militaire : service civil, volontariat, aide médicale, agriculture dans le sud… Toutes ces formes d’engagement sont vues comme des extensions de l’amour d’Israël.
Dans les kibboutzim comme dans les centres urbains, l’esprit d’unité est tangible. Des citoyens collectent des vivres pour les soldats, des médecins bénévoles soignent les blessés, des familles hébergent les déplacés du sud.
Ce n’est pas un hasard : l’amour de la patrie ne se limite pas au drapeau, il se manifeste dans les actes.
Les leçons du 7 octobre : douleur et réveil national
Le massacre du 7 octobre a été un choc. Une douleur collective. Mais il a aussi déclenché un sursaut moral. Ce jour-là, des centaines de civils ont donné leur vie pour protéger d’autres civils. Des soldats ont couru sans équipement dans les kibboutzim en flammes. Des femmes ont barricadé des enfants dans des placards en se sacrifiant.
Ce jour-là, l’esprit combatif n’a pas été théorique. Il a été vécu, incarné, sanctifié.
Et le peuple israélien ne l’a pas oublié. Le sondage montre que 9 Israéliens sur 10 estiment que « le 7 octobre nous a rappelé pourquoi nous avons un État et pourquoi il faut le défendre ».
Un contraste saisissant avec l’image véhiculée à l’étranger
À l’étranger, certains médias peignent un tableau différent : divisions internes, critiques contre le gouvernement, manifestations. Ces aspects existent, bien sûr. Israël est une démocratie vivante. Mais ce que les chiffres du sondage montrent, c’est que derrière les débats, il y a une conscience collective forte, presque instinctive.
Israël peut se disputer – mais il se rassemble quand il le faut.
Et c’est précisément ce qui rend cette nation si résiliente.
L’amour du pays n’est pas nationaliste – il est vital
L’un des enseignements les plus puissants de ce sondage, c’est que le patriotisme israélien est vécu comme une nécessité existentielle, pas comme un slogan politique.
Quand un pays est attaqué, il ne peut pas se permettre le luxe du relativisme moral. Il doit se défendre. Et pour se défendre, il faut croire que cela vaut la peine de se battre.
Israël est un exemple frappant de cette conviction : malgré les tragédies, malgré les critiques, malgré l’isolement international croissant, le peuple reste debout, lucide et uni.
Vers un avenir forgé dans la fierté nationale
Ce sondage ne prédit pas un avenir sans difficultés. Mais il trace une ligne directrice : la majorité du peuple israélien comprend que sa survie passe par une adhésion intime à son identité, à sa souveraineté, à son armée.
L’amour de la patrie, loin d’être naïf, est mature, conscient, douloureux parfois – mais inébranlable.
Et tant que ce feu brûlera dans le cœur des Israéliens, aucun ennemi ne pourra les vaincre.
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