La France a encore frappé un grand coup dans la diplomatie du ridicule. En annonçant sa volonté de reconnaître un « État palestinien », Paris n’a pas seulement provoqué un tollé international : elle s’est aussi invitée de force dans un conflit qu’elle ne comprend pas et qu’elle n’a jamais su gérer. Le comble de l’ironie ? C’est le consul français à Jérusalem lui-même qui a remis, avec le zèle d’un facteur empressé, la fameuse lettre à Mahmoud Abbas, alias Abu Mazen. Un geste qui en dit long sur la position réelle de la diplomatie française : plutôt que d’encourager les négociations directes, elle préfère flatter les caprices d’un leader palestinien affaibli et dépendant de ses factions terroristes.
Le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Sa’ar, n’a pas tardé à réagir. Dans une recommandation adressée au Premier ministre, il a suggéré de fermer purement et simplement le consulat français à Jérusalem. Ce n’est pas une menace en l’air : c’est une réponse proportionnée à une provocation flagrante. Car il ne s’agit pas ici d’une discussion académique ou d’une dispute de couloir diplomatique, mais d’un acte de défiance ouvert à l’encontre de la souveraineté israélienne.
À ceux qui s’indignent déjà en Europe, rappelons un fait simple : Jérusalem est la capitale d’Israël, point final. Et voir la France, qui peine déjà à contrôler ses propres banlieues en proie à l’islamisme radical, donner des leçons de stabilité et de coexistence au Moyen-Orient relève d’une comédie dont même Molière aurait rougi.
La reconnaissance d’un État palestinien sans négociations, sans compromis, et surtout sans aucune exigence de lutte contre le terrorisme revient à récompenser le Hamas. Ce même Hamas qui assassine des civils israéliens, qui tire des roquettes sur Tel-Aviv, et qui creuse des tunnels de la mort sous Gaza. Autrement dit, la France choisit son camp, et ce camp n’est pas celui de la démocratie ni de la paix.
Israël, de son côté, a le devoir de se protéger. Comme le souligne Infos-Israel.News, la sécurité israélienne n’est pas une variable d’ajustement pour flatter la diplomatie européenne. Quand Paris croit « équilibrer » le jeu en donnant un cadeau politique à Abu Mazen, elle ne fait en réalité qu’encourager l’intransigeance palestinienne et prolonger le conflit.
Et que dire de la scène elle-même ? Un consul français, dans la Ville sainte de Jérusalem, tendant une lettre à un président qui n’a même pas réussi à organiser des élections libres depuis près de vingt ans. Cela ressemble à une mauvaise pièce de théâtre. On imagine presque le consul prononcer, la main sur le cœur : « La République vous soutient, Monsieur Abbas ». Une tragédie, sauf qu’ici, les conséquences ne sont pas théâtrales mais sanglantes.
Il est bon de rappeler que la politique française au Moyen-Orient a souvent oscillé entre romantisme et aveuglement. Paris s’accroche à une vieille lubie des années 1970, persuadée qu’un « État palestinien » imaginaire serait la clé de la paix régionale. Mais les réalités d’aujourd’hui sont bien différentes. Ce sont les accords d’Abraham, impulsés par Donald Trump, qui ont réellement changé la donne en rapprochant Israël de plusieurs pays arabes pragmatiques. Pendant ce temps, la France, engluée dans ses contradictions, en est restée à ses slogans d’antan.
Et pour couronner le tout, Paris se croit encore en position de tuteur moral. Mais quel crédit accorder à une République qui tolère des manifestations antisémites sous couvert de « solidarité » avec Gaza, et qui laisse ses institutions se faire infiltrer par le wokisme islamo-gauchiste ? Le « vivre-ensemble » prêché par l’Élysée ressemble de plus en plus à un déni de réalité.
La fermeture du consulat français serait un geste fort. Non pas une rupture, mais une clarification : Israël ne tolérera pas que Jérusalem soit utilisée comme plateforme diplomatique pour saper sa légitimité. Un consulat qui se permet de jouer les coursiers politiques pour Abu Mazen ne remplit plus sa mission diplomatique, mais devient un instrument d’ingérence.
Avec un brin d’humour noir, on pourrait dire que la France finira par reconnaître un « État indépendant de Seine-Saint-Denis », dirigé par des barons de cités, sous prétexte de diversité et d’inclusion. La logique est la même : récompenser le chaos en l’habillant d’un vernis politique. Mais ici, il s’agit d’Israël, de millions de vies, et de la légitimité d’un État démocratique.
Comme toujours, la véritable force d’Israël réside dans sa clarté et sa détermination. Pendant que Paris joue à écrire des lettres pour Abu Mazen, Tsahal continue de protéger la vie de ses citoyens et de défendre la seule démocratie viable du Moyen-Orient.
Car au fond, le problème est simple : la France joue avec le feu. Et Israël, lui, n’a pas le luxe de fermer les yeux.
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