Netanyahu alerte : « La protestation agit de l’intérieur pour déchirer le peuple — mais nous ne sombrerons pas dans la guerre civile »

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Dans une déclaration solennelle, empreinte de gravité et de responsabilité, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde contre ce qu’il décrit comme « une dynamique de destruction interne alimentée par certaines formes de protestation ». Une prise de parole qui survient alors qu’Israël traverse une période de tension intense, entre menaces sécuritaires extérieures, dissensions internes et campagnes politiques agressives.

« Nous sommes attaqués de l’extérieur, mais nous sommes également déstabilisés de l’intérieur, et cela est peut-être plus dangereux encore », a déclaré le Premier ministre lors d’un discours à Jérusalem.
« Une protestation qui prétend défendre la démocratie peut, en réalité, contribuer à la fracturer. »

Une démocratie sous pression, mais debout

Depuis plus d’un an, des manifestations régulières secouent Israël, particulièrement en lien avec la réforme judiciaire. Si la liberté de manifester est un pilier de toute démocratie, certains groupes manifestants ont franchi des lignes rouges, notamment :

  • En s’alliant avec des ONG financées de l’étranger.
  • En appelant au boycott d’unités de réserve de Tsahal.
  • En organisant des blocus d’infrastructures stratégiques.

Pour Netanyahu, cette mutation du mouvement de protestation n’est plus de l’ordre de l’opinion légitime, mais de l’agitation calculée :

« Il ne s’agit pas de simples critiques, mais d’un effort organisé pour saper l’unité nationale et miner les institutions de l’intérieur. »

« Pas de guerre civile »

Le Premier ministre a toutefois écarté fermement l’idée d’une guerre civile, brandie par certains commentateurs :

« Nous avons traversé des tempêtes, des guerres, des désaccords profonds. Ce peuple ne se déchirera pas. Nous ne permettrons pas que notre débat démocratique se transforme en conflit fratricide. »

Un message clair adressé aux deux camps : l’opposition qui attise parfois les flammes, et certains éléments de la majorité qui réagissent avec excès.
Il appelle au calme, au respect du processus démocratique, et surtout, à préserver l’essentiel : l’unité du peuple d’Israël face aux menaces existentielles.

Manipulations étrangères ?

Un autre aspect souligné dans son intervention : l’ingérence étrangère dans les manifestations israéliennes. Netanyahu et plusieurs ministres de son cabinet affirment que des organisations occidentales financent, volontairement ou non, des mouvements radicaux dans le pays.

« Il y a des forces extérieures qui n’ont jamais digéré que le peuple israélien élise une droite nationale forte. Ils instrumentalisent la rue israélienne pour imposer leur vision. »

Plusieurs enquêtes journalistiques confirment que des ONG européennes et américaines ont transféré des millions de shekels à des groupes de protestation, souvent sans transparence sur leurs objectifs ou leur ligne politique.

L’unité au-delà des clivages

Dans ce contexte brûlant, Netanyahu tend la main au camp modéré, appelant à un compromis national :

« On peut ne pas être d’accord, mais nous devons rester unis. Nous avons un pays à protéger, une culture à préserver, un avenir à bâtir. »

Il rappelle également que les ennemis d’Israël – à Gaza, au Liban, à Téhéran – observent avec attention ces divisions internes, espérant qu’elles affaiblissent le front intérieur.

Mais Israël a prouvé, encore et encore, que lorsque les sirènes retentissent ou que les frontières s’enflamment, les clivages disparaissent.
La solidarité nationale prend le pas sur la rhétorique partisane.

Une critique politique ou une attaque contre la nation ?

Netanyahu distingue la critique légitime de la démocratie — qu’il respecte, dit-il, profondément — de la subversion organisée, qui pousse à la désobéissance militaire, à la division, à la haine de l’autre.

Des images récentes de manifestations où des drapeaux israéliens sont remplacés par des symboles étrangers, où des pancartes appellent à « renverser le régime », ont choqué de nombreux citoyens.

« Manifester, oui. Détruire, non. Nous ne sommes pas vos ennemis — nous sommes votre gouvernement élu démocratiquement », a-t-il rappelé.

La ligne rouge : Tsahal

Une autre ligne rouge évoquée par le Premier ministre concerne Tsahal, l’armée du peuple.
Certaines voix dans la protestation ont appelé au refus de servir — en particulier dans les unités de réserve de l’armée de l’air.

« Remettre en cause la légitimité d’un gouvernement, c’est une chose. Mais appeler à la désertion ou à l’inaction militaire, c’est mettre en danger la vie des citoyens et l’intégrité du pays. »

Netanyahu insiste : la sécurité d’Israël n’est pas un jouet politique.

Conclusion : une démocratie mature qui se défend

Israël est une démocratie dynamique, passionnée, parfois bruyante — mais elle ne s’autodétruira pas.
Le message du Premier ministre est clair :

  • La protestation est légitime, tant qu’elle reste dans les cadres de la loi.
  • L’unité nationale est sacrée, surtout dans des temps de guerre et de tension régionale.
  • La démocratie israélienne ne pliera pas face à la rue, ni face aux menaces de l’intérieur comme de l’extérieur.

En refusant la tentation du chaos, Israël démontre une fois de plus sa résilience. Il est permis d’être en désaccord — mais il n’est pas permis de tout casser.

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