Netanyahou prévient : si on nous impose des pas unilatéraux, Israël répondra par des pas unilatéraux

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Dans un entretien rare accordé au média Abu Ali Express, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a envoyé deux messages sans ambiguïté : Israël n’acceptera jamais une reconnaissance unilatérale d’un État palestinien et ripostera par l’extension de sa souveraineté en Judée-Samarie ; et face à l’Iran, Jérusalem se réserve le droit de frapper en cas de provocation.

C’est une déclaration lourde de sens, prononcée dans un cadre inhabituel. Interrogé par Abu Ali Express, Netanyahou a mis en garde les capitales occidentales qui envisagent de reconnaître un État palestinien en dehors de tout accord négocié. « Si des pas unilatéraux sont faits contre nous, nous répondrons par des pas unilatéraux », a-t-il affirmé. Dans son viseur : la France et d’autres pays européens qui, à l’approche de l’Assemblée générale de l’ONU, cherchent à relancer le processus en imposant une reconnaissance symbolique de la Palestine.

La souveraineté israélienne en Judée-Samarie

Pour Netanyahou, le message est clair : toute tentative d’imposer un État palestinien par la voie diplomatique accélérerait au contraire l’annexion de certaines parties de la Judée-Samarie. « La souveraineté n’est pas une menace, mais un droit historique du peuple juif », a-t-il répété à plusieurs reprises par le passé. Cette fois, l’avertissement sonne comme une promesse : si l’Europe choisit la confrontation, Israël renforcera sa présence sur le terrain.

Cette stratégie, saluée par une partie de la droite israélienne, vise à montrer que Jérusalem ne pliera jamais sous les pressions internationales. Comme l’explique Infos-Israel.News, « chaque fois que le monde tente d’imposer une solution, Israël doit répondre par une action souveraine. »

L’Iran dans la ligne de mire

Au-delà du dossier palestinien, Netanyahou a aussi abordé la question iranienne. À la question d’Abu Ali Express sur une éventuelle escalade avec Téhéran, sa réponse fut laconique mais lourde d’implications : « S’ils agissent, nous agirons. » Derrière ces mots se cache une doctrine de dissuasion : Israël ne cherche pas la confrontation, mais réagira sans hésiter à toute attaque directe ou indirecte.

Dans le contexte actuel – frappes de drones houthis, soutien iranien au Hamas et au Hezbollah, menaces répétées contre Israël – ce message est destiné autant à l’opinion publique israélienne qu’aux dirigeants iraniens.

Une diplomatie offensive

Accorder un entretien à Abu Ali Express n’est pas anodin. Ce média est largement suivi au Moyen-Orient, notamment dans les cercles arabes et iraniens. Netanyahou a choisi ce canal pour envoyer un double message : à ses ennemis, que la détermination israélienne reste intacte ; à ses alliés, que Jérusalem ne se laissera pas dicter sa conduite.

Pour l’analyste politique cité par RakBeIsrael.buzz, « Netanyahou joue sur deux tableaux : la fermeté face à l’extérieur et la réassurance à l’intérieur. Il montre que l’État d’Israël ne cède pas, mais agit. »

Les répercussions régionales

La menace d’annexer des zones de Judée-Samarie si la Palestine est reconnue unilatéralement aura un impact direct sur les relations avec les pays arabes. Certains dénonceront une « provocation », mais d’autres, notamment les signataires des Accords d’Abraham, pourraient y voir la confirmation qu’Israël ne se laisse pas intimider. Ces États, confrontés eux-mêmes à l’expansionnisme iranien, savent que la fermeté israélienne sert aussi leurs propres intérêts.

Quant à l’Iran, il doit mesurer la gravité de l’avertissement. Netanyahou a prouvé par le passé qu’il ne s’agissait pas de paroles en l’air : frappes en Syrie, sabotage de sites nucléaires, élimination de cadres liés au programme militaire iranien. Le message est donc clair : si Téhéran franchit une ligne rouge, la riposte israélienne sera immédiate.

Les critiques internationales

Dans les chancelleries occidentales, ces propos risquent de raviver les tensions. Paris, Berlin et Bruxelles plaident pour une solution à deux États et voient dans la souveraineté israélienne en Judée-Samarie une provocation. Mais pour Jérusalem, les critiques européennes comptent peu face à la menace existentielle iranienne et à la nécessité d’assurer la sécurité de ses citoyens.

Aux États-Unis, l’arrivée de Marco Rubio au département d’État marque un changement de ton : Washington avertit lui aussi l’Europe qu’une reconnaissance unilatérale de la Palestine ne ferait qu’attiser le conflit.

Conclusion : Israël fixe ses règles

En affirmant que toute initiative unilatérale contre Israël entraînera une riposte équivalente, Netanyahou redessine les règles du jeu. À ceux qui veulent imposer un État palestinien, il répond par l’annexion. À l’Iran qui menace, il oppose la dissuasion militaire.

Cette logique peut choquer en Europe, mais elle correspond à la réalité du Moyen-Orient : seule la force garantit la survie. Et Israël a choisi de le rappeler, sans ambiguïté.

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