Netanyahou à Abu Ali Express : souveraineté en Judée-Samarie et avertissement à l’Iran

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Dans un entretien exceptionnel accordé à Abu Ali Express, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a adressé deux messages clés. À l’Occident, il avertit que toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien conduira Israël à étendre sa souveraineté en Judée-Samarie. À l’Iran, il rappelle que si Téhéran agit contre Israël, la riposte sera immédiate.

L’entretien a été diffusé en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, où plusieurs pays européens – notamment la France et la Belgique – s’apprêtent à reconnaître officiellement la Palestine. Dans ce contexte explosif, Netanyahou a choisi un média très suivi au Moyen-Orient, Abu Ali Express, pour délivrer un message sans ambiguïté.

Un avertissement à l’Europe : « pas unilatéraux contre pas unilatéraux »

Sur la question palestinienne, le Premier ministre n’a pas mâché ses mots : « Si des pas unilatéraux sont faits contre nous, nous répondrons par des pas unilatéraux. » Traduction : si la communauté internationale impose un État palestinien, Israël répliquera en annexant officiellement certaines zones de Judée-Samarie.

Cette position s’inscrit dans une logique de dissuasion diplomatique. Netanyahou sait que l’Europe compte sur des déclarations symboliques pour « relancer le processus de paix ». Mais pour Jérusalem, il ne s’agit pas d’un symbole : la reconnaissance d’un État palestinien reviendrait à légitimer le Hamas et à créer un nouvel Afghanistan aux portes de Tel-Aviv.

Comme le rappelle Infos-Israel.News, « Israël ne peut pas accepter qu’une entité terroriste, qui refuse de reconnaître son existence, soit récompensée par une reconnaissance internationale. »

La souveraineté en Judée-Samarie comme riposte

L’idée d’appliquer la souveraineté israélienne en Judée-Samarie n’est pas nouvelle. Déjà en 2020, dans le cadre du plan Trump, Netanyahou avait évoqué cette perspective. Cette fois, l’avertissement est brandi comme une arme diplomatique. « Nous avons un droit historique sur ces terres », a rappelé le Premier ministre.

L’argument est clair : Israël ne cédera pas à la pression internationale, mais renforcera au contraire son contrôle territorial. Pour une partie de l’opinion israélienne, cette fermeté est non seulement légitime, mais indispensable à la sécurité.

Un second message : l’Iran dans le viseur

L’entretien ne s’est pas limité au dossier palestinien. Interrogé sur les menaces de Téhéran, Netanyahou a été tout aussi direct : « S’ils agissent, nous agirons. »

Cette phrase résume la doctrine israélienne face à l’Iran. Pas de provocation gratuite, mais une dissuasion totale. Si l’Iran franchit la ligne rouge – attaque directe, intensification de son programme nucléaire, ou action par procuration via le Hezbollah, le Hamas ou les Houthis – Israël répondra immédiatement.

« Netanyahou rappelle que la survie d’Israël dépend de sa capacité à anticiper et à riposter », analyse RakBeIsrael.buzz. « C’est une doctrine de survie, forgée par des décennies de confrontation avec un ennemi qui proclame ouvertement vouloir la destruction de l’État juif. »

Une diplomatie offensive assumée

Le choix d’Abu Ali Express n’est pas anodin. Contrairement aux grands médias occidentaux, ce canal touche directement les audiences du Moyen-Orient, arabes et iraniennes comprises. Netanyahou sait que ses propos seront entendus à Téhéran, à Beyrouth et à Gaza autant qu’à Paris ou Washington.

C’est une diplomatie offensive, qui vise à fixer les règles du jeu. Israël ne réagit pas passivement aux initiatives internationales, il annonce ses propres lignes rouges.

Les implications régionales

Cette double déclaration a des répercussions dans toute la région. Les pays arabes modérés, signataires des Accords d’Abraham, voient dans la fermeté israélienne une garantie de stabilité. Eux aussi redoutent l’expansion iranienne et savent que seule une Israël fort peut contenir Téhéran.

À l’inverse, le Hezbollah, le Hamas et les Houthis perçoivent ces propos comme une menace directe. Ils comprennent que toute escalade, même indirecte, pourrait déclencher une riposte israélienne massive.

Les critiques occidentales

En Europe, les réactions ne se sont pas fait attendre. Des diplomates dénoncent une « provocation », arguant que l’annexion de territoires compromettrait définitivement la solution à deux États. Mais pour Jérusalem, ces critiques relèvent d’une vision déconnectée de la réalité du terrain.

« Ce ne sont pas des diplomates de Bruxelles qui protègent Sderot ou Tel-Aviv », ironise un responsable israélien. « Ceux qui veulent imposer des solutions à distance ne paient jamais le prix des roquettes. »

Conclusion : Israël fixe ses propres règles

En réunissant dans un même entretien la question de la souveraineté en Judée-Samarie et la menace iranienne, Netanyahou a envoyé un message cohérent : Israël ne pliera ni devant les pressions diplomatiques ni devant les intimidations militaires.

L’État hébreu ne cherche pas la confrontation, mais il choisit de montrer qu’il est prêt à toutes les options – annexion, frappes préventives, voire affrontement direct – pour assurer sa sécurité et sa survie.

Dans un Moyen-Orient où la faiblesse attire les prédateurs, Israël rappelle une vérité fondamentale : ce n’est pas la diplomatie qui garantit la paix, mais la force.

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