Dans un geste courageux, Demari a partagé son retour sur les réseaux sociaux , en publiant une photo de la maison où elle avait été emmenée plus de 480 jours plus tôt.
La photo montre Demari assise sur un canapé à l’entrée de sa maison dans le kibboutz Erez, avec une légende qui dit : « Emily Tehila Damari a été kidnappée dans cette maison. » Dans le message, elle écrit : « Je suis de retour. Aujourd’hui, je suis retournée chez moi, dans mon appartement, à l’oxygène que j’avais et qui avait presque disparu. »
En réfléchissant à ce voyage émotionnel, Demari a poursuivi : « Je suis retournée à l’endroit où tous mes cauchemars ont commencé, il y a 485 jours, et je n’ai fermé qu’une partie du cercle que j’avais tant espéré fermer. »
Les mots de Demari exprimaient à la fois un profond sentiment de soulagement et un sentiment d’inachevé. Elle a souligné l’importance de ne pas s’arrêter à son propre retour. « Mais, écrit-elle, il y a 79 autres otages qui doivent boucler la boucle et qui attendent de compléter les pièces manquantes. »
Son message était clair : « Nous ne devons pas nous arrêter là ; nous devons ramener tout le monde à la maison : les vivants pour leur réhabilitation et les assassinés pour leur courage. Je ne ressentirai ma véritable victoire que lorsqu’ils reviendront. »
Le retour de Demari est un moment fort pour elle et pour la lutte en cours pour rapatrier les autres otages toujours retenus captifs. Son histoire, celle de la survie et de la résilience, continue d’inspirer des appels à l’action et un engagement renouvelé pour assurer le retour sain et sauf de tous ceux qui sont toujours portés disparus.