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Selon le Jewish Chronicle, les assaillants ont brisé des vitrines, détruit des ordinateurs et des biens à l’intérieur du magasin, et peint à la bombe des graffitis rouges à l’extérieur sur lesquels on pouvait lire « Drop Elbit » — une référence à l’entreprise de défense israélienne , Elbit Systems.
Des images de vidéosurveillance montrent deux vandales masqués s’approchant du commerce peu après minuit. L’un d’eux fracasse la devanture avec ce qui semble être une hache, tandis que le second pulvérise de la peinture rouge avec une bombe aérosol étiquetée « Palestine ». Le commerce est situé à seulement 150 mètres de la synagogue la plus proche.
Quand « Libérer la Palestine » signifie « Attaquer les Juifs »
La police métropolitaine de Londres a décrit l’incident comme « une infraction criminelle à motivation raciale » et a ordonné des patrouilles accrues dans la zone.
En ligne, beaucoup ont réagi avec fureur :
« Bienvenue à Stamford Hill », a écrit un internaute. « Là où les Juifs n’ont apparemment pas le droit de gérer une entreprise si Israël est en guerre. Est-ce à cause de Gaza ou parce qu’ils sont juifs ? »
Cette attaque fait suite à une recrudescence d’ actes de vandalisme, de menaces et de harcèlement antisémites en Europe depuis la guerre du 7 octobre. Pour la plus grande communauté Haredi de Grande-Bretagne, la peur n’est plus théorique.
« Ce n’est pas une manifestation », a déclaré un habitant à JFeed. « C’est de la persécution. »
