L’Iran menace l’Europe après sa défaite face à Israël – mais oublie un détail stratégique qui pourrait la faire chuter définitivement

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L’Iran, humiliée lors de la guerre-éclair de 12 jours contre Israël, tente de redresser la tête… à coups de menaces. Lors d’une réunion à Istanbul entre des représentants iraniens et des diplomates européens — les premiers pourparlers officiels depuis la défaite iranienne — le chef du renseignement des Gardiens de la Révolution, Majid Khadami, a lancé un avertissement direct à l’Europe, affirmant : « Si les Européens décident d’agir contre nous, nous avons des moyens efficaces à utiliser. » Une menace creuse ou le début d’un nouveau bras de fer géopolitique ?

Selon la chaîne Al Arabiya, Khadami a ajouté que « les Européens seraient les plus grands perdants » si de nouvelles sanctions étaient imposées. Pourtant, ce que l’Iran semble oublier, c’est que depuis sa déroute militaire face à Israël, elle a perdu la crédibilité stratégique et la capacité opérationnelle d’intimider quiconque. La supériorité aérienne israélienne a mis à genoux les installations sensibles de Téhéran en quelques heures, et les Gardiens de la Révolution peinent encore à se relever de ce choc.

Dans ce contexte, la menace iranienne paraît presque comique. L’Iran ne fait plus peur, elle se débat. À l’image de ses dernières annonces contradictoires : d’un côté, elle prétend vouloir dialoguer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans les deux semaines à venir ; de l’autre, elle rappelle qu’un texte du Parlement iranien limite désormais toute coopération avec cette même agence.

🔍 Un signal important est venu de Berlin : le chancelier Friedrich Merz a officiellement saisi le Conseil de sécurité de l’ONU pour réactiver le mécanisme « snapback », inscrit dans l’accord nucléaire de 2015, qui permet de rétablir automatiquement les sanctions internationales contre l’Iran en cas de violation. Une réponse directe à la politique du fait accompli menée par Téhéran, et une gifle diplomatique à ses tentatives de normalisation par l’intimidation.

Du côté d’Al Jazeera, on tente de calmer le jeu : selon un haut diplomate iranien, les pourparlers à Istanbul auraient été « honnêtes », et les deux parties auraient accepté de poursuivre les consultations. L’Iran chercherait ainsi à éviter un effondrement économique en cas de réactivation des sanctions de l’ONU. Car, derrière la rhétorique martiale, le régime de Téhéran sait qu’un retour des sanctions internationales serait catastrophique pour son économie et sa stabilité intérieure.

Mais le problème pour l’Iran est plus profond : sa menace est aujourd’hui creuse, car elle n’a plus ni la dissuasion nucléaire effective, ni le réseau terroriste opérationnel actif dans l’espace européen, ni la marge de manœuvre économique pour survivre à un isolement accru. Et surtout, la guerre avec Israël a révélé l’ampleur des failles militaires iraniennes : des bases stratégiques réduites en cendres, une DCA incapable de contrer les frappes de précision israéliennes, et un guide suprême vieillissant – Ali Khamenei – dont la popularité interne est en chute libre.

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