À l’heure où les dangers de la deuxième vague du virus Corona se profilent dans le monde (et s’estompe progressivement en Israel suite à un second confinement), qui continue de faire des morts et des blessés 24 heures sur 24 dans le monde, les riches ne cessent de prendre tous les moyens pour éviter une infection en utilisant la location d’avions privés pour éviter de se mélanger dans les aéroports.
Un rapport du journal britannique « Financial Times » indique que la demande d’avions privés a connu une augmentation constante au cours des dernières semaines, avec l’augmentation du nombre d’infections dans le monde et le spectre d’une nouvelle vague du virus Corona qui pourrait être plus meurtrière que la première vague qui a coûté la vie à 1,1 million de personnes jusqu’à présent. En outre, environ 44 millions de personnes ont été infectées par le virus, selon les données du « World Meters ».
Le rapport ajoute que les compagnies aériennes privées assistent pour la première fois aux demandes de nouveaux voyageurs, signe de l’évolution des tendances en matière de voyages et de voyages en période de pandémie, alors que le nombre de voyages traditionnels pour les compagnies aériennes internationales a diminué de 50%, la baisse des vols privés a été moins fréquente, atteignant environ 10 pour cent sur une base annuelle de début septembre à mi-octobre, selon les données WingX.
En août dernier, le nombre de vols privés a augmenté par rapport au même mois de l’année dernière, à un moment où les voyageurs se précipitaient pour rentrer dans leur pays d’origine avec l’accélération du nombre de patients covid et les craintes de nouvelles mesures de confinement que les gouvernements du monde entier pourraient prendre pour affronter le Corona.
« La crise a provoqué une augmentation de la demande pour l’aviation privée avec les avantages qu’elle offre à ceux qui peuvent se le permettre.
Les données de LunaJet, une société de location d’avions privés, indiquent que le coût du vol privé traditionnel est compris « , a déclaré au journal britannique Oliver Stone, le directeur exécutif de Colibri Aircraft pour l’aviation privée. L’Europe commence à environ 4500 euros, soit environ 5300 dollars, selon la distance et la taille de l’avion affrété, à un moment où le coût des vols retour peut commencer à environ 2000 euros, ce qui le rend proche du coût du voyage en classe affaires sur les vols traditionnels.
« La plupart des passagers de nos vols sont à des fins touristiques, mais il y a également eu une reprise limitée des voyages d’affaires qui incluent des voyages longue distance qui sont des voyages coûteux », a déclaré Marianne Ignie, PDG de Flexjet au journal britannique.
« Souvent, les voyageurs étaient des familles ou des hommes d’affaires et des cadres cherchant à resserrer le cercle autour d’eux afin de s’assurer qu’ils ne sont pas infectés par le virus », a-t-elle ajouté.
Le rythme des opérations Flexjet n’a pas diminué au même rythme que celui des compagnies aériennes traditionnelles, la compagnie ayant indiqué précédemment que le volume des opérations à l’heure actuelle équivaut à environ 85% du volume des opérations de l’année dernière, signe d’une demande continue au moment de la pandémie.
