Les « juifs antisionistes » : une caution utile pour les antisémites ?

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La publication de la tribune du collectif Tsedek!, qui se présente comme un groupe de « juifs décoloniaux », soulève une question explosive : les juifs antisionistes sont-ils encore des juifs ou seulement des outils utiles entre les mains des ennemis d’Israël et du peuple juif ?

La réponse n’est pas religieuse ni biologique : elle est politique. Car en choisissant de nier le sionisme, c’est-à-dire le droit du peuple juif à son autodétermination dans sa terre ancestrale, ces militants ne font pas qu’exprimer une opinion marginale. Ils se placent délibérément dans le camp de ceux qui alimentent l’antisémitisme contemporain, sous couvert de progressisme.

Tsedek! ou la victimisation instrumentalisée

Dans leur texte, ces militants s’érigent en victimes d’une prétendue « campagne raciste » menée par l’« arc sioniste », qui irait de la gauche juive française au CRIF. Ils dénoncent pêle-mêle le Printemps républicain, l’Observatoire Juif de France, le CRIF et même des intellectuels comme Hannah Arendt, en les accusant de les traiter de « juifs d’exception ».

Mais le véritable problème est ailleurs : leur discours sert directement les ennemis du judaïsme et d’Israël. Quand Tsedek! dénonce « l’apartheid » ou accuse Tsahal de « viols », de « massacres » et de « trophées macabres », ils reprennent mot pour mot la propagande du Hamas et de ses relais occidentaux.

Une constante dans l’histoire juive : les « juifs d’exception »

Le philosophe Hannah Arendt avait déjà identifié cette posture dans les années 1940 : certains juifs, pour se faire accepter dans des milieux hostiles, se distinguent du reste de leur peuple en affirmant : « Moi, je ne suis pas comme eux ».

Aujourd’hui, Tsedek! et l’UJFP rejouent ce scénario en se présentant comme la caution juive du mouvement antisioniste, fournissant aux pires antisémites une légitimité de façade. C’est exactement ce que dénonce l’Observatoire Juif de France : « juifs de service des antisémites ».

Le paradoxe d’une mémoire dévoyée

Le collectif Tsedek! va jusqu’à instrumentaliser la mémoire de la Shoah, affirmant vouloir en faire un « Plus jamais ça universel », alors même qu’ils accusent Israël d’« utiliser » Auschwitz. Ironie tragique : en prétendant défendre les victimes d’hier, ils valident la diabolisation des juifs d’aujourd’hui.

Leurs accusations contre Tsahal, sans preuves mais avec un vocabulaire calqué sur la propagande islamiste, s’inscrivent dans une logique de délégitimation systématique. Ce n’est pas un hasard si leurs discours se retrouvent ensuite repris par les cercles pro-Hamas et par l’extrême gauche antisémite.

Le droit de réponse clair et précis

Face à cette tribune, Jonas Pardo et Samuel Delor, auteurs du Petit manuel de lutte contre l’antisémitisme, ont répondu avec force :

  • Ils rappellent qu’Arendt n’a jamais nié la judéité des « juifs d’exception », mais a montré leur rôle dans la complaisance vis-à-vis de l’antisémitisme.
  • Ils soulignent que Tsedek! et l’UJFP adoptent une posture victimaire tout en participant à des conférences avec des complotistes notoires.
  • Ils rappellent que l’antisémitisme contemporain vise bel et bien les juifs en diaspora, accusés d’être complices d’Israël, comme l’ont montré Merah, Coulibaly ou encore l’incendie de la synagogue de Rouen.

Leur mise au point est limpide : critiquer le sionisme n’a jamais protégé les juifs des agressions antisémites. Au contraire, cela les rend encore plus vulnérables en les isolant de leur propre peuple.

Une judéité « politique » niée

Le fond du problème est là : pour Tsedek!, la judéité ne doit plus être liée à Israël ni à l’histoire du peuple juif. Mais peut-on réellement se revendiquer juif tout en niant le droit des juifs à disposer d’un État après 2 000 ans de persécutions et après la Shoah ?

La judéité ne se réduit pas à une identité spirituelle abstraite. Elle est aussi historique, culturelle et nationale. En refusant le sionisme, Tsedek! nie l’une des expressions essentielles de cette identité. Et c’est pourquoi leur discours résonne si bien chez les islamistes, l’extrême gauche radicale et les négationnistes contemporains.

Conclusion : l’antisionisme, carburant de l’antisémitisme

La vraie question n’est donc pas « les juifs antisionistes sont-ils encore juifs ? », mais plutôt : à qui servent-ils ?

En réalité, ces groupes marginaux ne font que donner une caution morale aux ennemis d’Israël. Ils légitiment la haine, brouillent la lutte contre l’antisémitisme et confortent l’idée délirante que s’attaquer à Israël ou aux juifs français « serait un acte de solidarité avec les Palestiniens ».

Comme l’écrit Alain Finkielkraut : « L’antisionisme est aujourd’hui la forme la plus répandue et la plus dangereuse de l’antisémitisme. »


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