Les familles de 122 victimes du 7 octobre réclament plus d’un milliard de shekels à l’Autorité palestinienne : le terrorisme doit payer

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Un acte judiciaire historique vient de secouer la scène juridique et politique israélienne : 208 membres de familles endeuillées par le massacre du 7 octobre, notamment lors de la fête Nova et d’autres sites, ont déposé une plainte monumentale contre l’Autorité palestinienne devant le tribunal de district de Jérusalem. Montant de la réclamation : plus d’un milliard de shekels, soit environ 270 millions d’euros, auxquels s’ajoute une demande de saisie temporaire de 1,1 milliard de shekels sur les fonds gelés que l’État d’Israël transfère habituellement à l’AP.

Derrière cette initiative se trouvent les familles de 122 victimes assassinées et celles d’un blessé resté handicapé à vie. Leur revendication ? Faire reconnaître la responsabilité directe de l’Autorité palestinienne dans l’encouragement au terrorisme, par ses financements aux prisonniers terroristes et à leurs familles, ainsi que par l’incitation permanente dans les manuels scolaires et les médias palestiniens. Cette « politique du salaire pour tuer », bien connue et documentée, aurait contribué à la barbarie du 7 octobre qui a coûté la vie à plus de 1 200 Israéliens et abouti à l’enlèvement de 252 autres.

Les avocats Yossi Ashkenazi, Dr Roy Sheindorf, Dr Saar Pauker et Benny Winston, du prestigieux cabinet Herzog, dirigent cette procédure retentissante. Ils s’appuient sur la loi israélienne d’indemnisation des victimes du terrorisme, confirmée par la Cour suprême malgré les tentatives de l’Autorité palestinienne pour en contester la légalité. Le juge Yitzhak Amit avait alors clairement souligné : « L’AP paie aux terroristes et à leurs familles des sommes considérables directement liées aux actes terroristes commis ».

Cette plainte détaille avec précision les horreurs du 7 octobre : les terroristes ont encerclé la zone de la fête Nova, abattu sans distinction des centaines de jeunes, procédé à des viols, des tortures et des enlèvements systématiques. Même les festivaliers qui avaient fui vers la Psydak Party ont été massacrés en tentant d’échapper à la mort. Bilan : 399 jeunes tués et 44 enlevés ce matin noir, symbole du carnage du Hamas.

Le document juridique stipule également que malgré un décret présidentiel prétendant annuler les paiements aux familles de terroristes, publié par Mahmoud Abbas en février 2025, l’AP continue en réalité à soutenir financièrement les auteurs et les familles de terroristes.

Itzik Shafir, père de Dor Hanan Shafir z’’l, tué lors de la fête Psydak, est l’un des initiateurs de la démarche collective : « Nous ne pourrons pas ramener nos proches. Mais le minimum que nous devons, c’est demander des comptes à ceux qui financent et encouragent ces crimes atroces. Mon fils Dor croyait en la justice, et nous sommes au début du chemin qui la réclame. Tous les terroristes doivent savoir : le terrorisme a un prix – militaire, sécuritaire, mais aussi économique. Nous n’oublierons jamais et nous ne pardonnerons jamais ce qu’on nous a fait. »

Aucun commentaire n’a encore été publié par les représentants juridiques de l’Autorité palestinienne, mais cette action en justice marque une étape supplémentaire dans la stratégie israélienne visant à frapper les soutiens au terrorisme là où ça fait mal : au portefeuille.

Pour suivre l’évolution de cette procédure et les efforts pour la justice des victimes du 7 octobre :

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Pour mieux comprendre le contexte du 7 octobre :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaques_du_7_octobre_2023

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