L’enquêteur pour l’explosion d’un navire iranien dans les eaux de la mer Méditerranée a annoncé ce samedi qu’il est très possible qu’il s’agisse d’une «attaque israélienne».
Selon ce qui a été publié sur le portail iranien « Nour News », un membre de l’équipe technique qui fait partie de l’enquête a ajouté que « des objets explosifs ont frappé d’une grande hauteur vers des conteneurs qui se trouvaient à bord du navire, provoquant un incendie », et a souligné qu’il peut s’agir de missiles qui ont été tirés depuis un autre navire.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a rapporté que Téhéran confirme cette information sur l’attaque du navire et qu ‘ »il est clair qu’il y a eu violation du droit international ». Dans sa lettre, il n’a fait aucune référence à Israël, mais a déclaré: « Nous prendrons les mesures nécessaires pour vérifier qui est derrière l’attaque du navire. »
Iran's Shipping Lines spox says Shahre Kord cargo ship was attacked by an explosive object on Wednesday in intl waters of Mediterranean, where it was en route to Europe. It's act of terrorism and Iran will legally pursue it to find culprits. Once repaire, it'll continue its trip. https://t.co/xQ7Z6wNAGg
— Reza Khaasteh (@Khaaasteh) March 12, 2021
Hier, l’Iran a rapporté qu’un cargo avait été endommagé mercredi dernier lors d’une « attaque terroriste ».
La compagnie maritime persane a également déclaré dans un communiqué que le navire appartenait à un engin explosif ayant provoqué un incendie et qu’il avait été endommagé par celui-ci, mais qu’aucun membre d’équipage à bord n’a été blessé.
Un porte-parole de l’entreprise a ajouté qu’une procédure pénale sera engagée pour identifier les auteurs par le biais des organisations internationales: «Un acte de terrorisme de ce type est contraire au droit international. Nous allons engager des poursuites judiciaires pour identifier les coupables. » Le navire, qui devait rejoindre l’Europe, repartira une fois les travaux de réparation terminés.
Israël a attaqué des pétroliers iraniens à destination de la Syrie plus de 12 fois au cours de l’année écoulée, a rapporté le Wall Street Journal.
Selon le rapport, la raison des actions militaires est due à la peur des gains économiques obtenus de la vente de carburant qui pourraient atteindre les extrémistes de la région, en particulier l’axe chiite.