Des analystes ont observé un déclin notable de l’influence du Hezbollah et de son principal soutien, l’Iran, au Liban. Pour la première fois, leur domination sur le pays pourrait toucher à sa fin. Mohanad Hage Ali, chercheur principal au Centre Carnegie pour le Moyen-Orient à Beyrouth, a déclaré :
« Il faudra du temps pour que cette nouvelle réalité se manifeste pleinement, mais ce que nous avons vu jusqu’à présent est suffisant pour révéler l’autre face de la médaille. »
Signes tangibles de déclin
L’affaiblissement du Hezbollah a été illustré mercredi dernier lorsque leur candidat à la présidence a retiré sa candidature. Ce retrait est perçu comme une défaite symbolique et stratégique pour le groupe. Cet événement marque un tournant dans la politique libanaise, longtemps sous l’influence du Hezbollah.
Un contexte de crise régionale
Ce déclin s’inscrit dans un contexte de pression croissante sur le Hezbollah, en raison de ses engagements militaires et des tensions internes au Liban. Les experts estiment que la guerre contre Israël a intensifié les défis auxquels il fait face, affaiblissant son contrôle sur les institutions et les territoires.
Le chemin vers une réalité politique différente pour le Liban semble encore long, mais les signes d’un changement majeur sont déjà visibles.