Le réseau de tunnels situés sous la bande de Gaza s’étendrait sur environ 500 km de long et comporterait au moins deux niveaux. Les tunnels sont profonds, protégés par des dalles en béton armé et disposent d’un système d’alimentation électrique et d’un système de ventilation puissant. On pense que c’est ici que se trouvent la plupart des hauts dirigeants du Hamas, ses terroristes et un arsenal de roquettes et les 137 otages restants.
Jusqu’à présent, les forces de Tsahal ont identifié environ 800 tunnels, mais admettent qu’il ne s’agit que d’une petite partie de la « ville souterraine ».
Au milieu du mois dernier, Tsahal a achevé l’installation de 5 grandes pompes dans la bande de Gaza, près du camp de réfugiés d’Al-Shati, chacune pouvant puiser de l’eau dans la mer Méditerranée et pomper des milliers de mètres cubes d’eau par heure pendant plusieurs jours et semaines, inondant progressivement les tunnels du Hamas, a rapporté le journal le Wall Street Journal, citant des sources officielles à Washington.
Israël a informé les États-Unis de cette option au début du mois dernier, suscitant une controverse sur la faisabilité du plan et son impact environnemental.
Les responsables américains ont déclaré qu’ils ne savaient pas à quel point le gouvernement israélien était sur le point de mettre en œuvre le plan, et qu’aucune décision finale n’avait encore été prise. On ne sait pas non plus si Israël envisagera d’utiliser les pompes jusqu’à ce que tous les otages soient libérés.
Une telle opération embarrasserait l’administration Biden et susciterait une condamnation internationale, mais c’est l’une des rares options efficaces pour désactiver définitivement le système de tunnels du Hamas, ont indiqué les sources.