Même si les forages réalisés l’année dernière dans le champ gazier libanais, après l’accord avec Israël (et avec Lapid !) sur la question de la frontière maritime, n’ont rien donné, le Liban n’abandonne pas le rêve de devenir un pays producteur de gaz.
Les autorités libanaises ont publié des appels d’offres internationaux pour l’octroi de concessions d’exploration gazière et pétrolière dans les blocs 1 à 10, à l’exclusion bien sûr du bloc 9, en litige avec Israël et appartenant à la société française Total, l’italienne ENI et Qatar Énergie.
Ces appels d’offres témoignent de la détérioration des relations entre le Liban et le consortium franco-italo-qatarien puisque celui-ci détenait la concession des blocs 8 et 10 mais qu’il les a renoncés. De plus, ce consortium n’a pas publié de rapport sur les résultats des forages et ne s’engage pas non plus à effectuer des forages supplémentaires.
Bref, les appels d’offres lancés par le Liban apparaissent désormais comme une démarche de désespoir. Cela conduira-t-il à la découverte de gaz en mer au large des côtes libanaises ? Les chances ne semblent pas très élevées…
