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Nous sommes de plus en plus convaincu que le Hamas incite ses terroristes à revêtir l’uniforme de Tsahal pour assassiner les habitants de Gaza et accuser Israël.
La semaine dernière, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a publié un communiqué de presse affirmant que Tsahal avait arrêté mardi 11 hommes dans la ville de Gaza, les avait séparés de leurs familles, les avait exécutés devant leurs familles et (selon les « témoins ») abattus ou a lancé une grenade dans la pièce où se trouvaient les femmes et les enfants.
Cette affirmation est plus qu’absurde. Ces hommes valent bien plus pour Israël vivants que morts. Si les médecins étaient suspects, Israël obtiendrait des renseignements précieux auprès des prisonniers capturés, et ne manquerait pas une occasion de voir si l’un d’entre eux sait quelque chose sur les otages, ainsi que sur la situation actuelle du commandement et des communications avec le Hamas et d’autres groupes. S’il ne s’agissait pas de terroristes présumés, il n’y a aucune raison d’agir de cette manière et cela viole toutes les réglementations et politiques de Tsahal.
Il n’y a aucun avantage, aucun gain, aucun avantage possible à assassiner 11 hommes devant leurs familles, puis à s’en prendre à des femmes et des enfants, et d’énormes inconvénients (les médias, les ONG, les accusations en Israël, les soldats qui courent vers « Briser le silence » et Haaretz et plus encore.) Il est peu probable mais concevable qu’un soldat individuel agisse de cette façon en craquant sous la pression ; il est littéralement impossible d’imaginer un groupe de soldats de Tsahal faire cela ensemble. Cette histoire correspond à la façon dont les antisémites perçoivent Tsahal, mais elle ne reflète pas du tout la façon dont Tsahal agit dans la réalité. Il s’agit d’un fantasme malsain et d’une théorie du complot qui est conforme à la propagande palestinienne mais pas à la réalité.
Au-delà de l’illogisme des accusations, Tsahal a fermement nié se trouver dans le quartier de Rimal ce jour-là. Ils n’ont pas dit qu’ils avaient tué des terroristes qui leur tendaient une embuscade ou qu’il y avait une activité à proximité qui aurait pu se propager comme ils l’ont fait avec d’autres incidents – ils ont simplement dit qu’il n’y avait aucune activité là-bas, point final. (Bien sûr, l’ONU n’a jamais signalé ce démenti. Le communiqué de presse reste sur ses sites indiquant que Tsahal n’a publié aucune information sur l’incident.)
Comme le dit Sherlock Holmes : « Une fois que vous avez éliminé l’impossible, tout ce qui reste, aussi improbable soit-il, doit être la vérité. »
Al Jazeera a interviewé des femmes blessées et des hommes âgés qui ont « témoigné » de l’incident. Leurs récits sont très différents. Certains disent qu’ils ont été mitraillés ; d’autres disent qu’un char israélien a tiré sur le quatrième étage, ou que Tsahal a tiré directement sur eux avec des mortiers. Certains disent que des femmes ont été tuées, ce que l’ONU n’a pas dit.
Un complot visant à inventer une telle histoire est concevable, mais les blessures semblent réelles.
Nous savons désormais que le Hamas utilise des uniformes de Tsahal pour attaquer – c’est ce qu’il a fait le 7 octobre . Les survivants ne seraient pas capables de faire la différence entre un vrai soldat de Tsahal et un membre du Hamas portant un uniforme avec un casque, des bottes et des armes inappropriés. Nous disposons de rapports et de vidéos d’autres incidents que le Hamas tire sur son propre peuple. Nous savons avec certitude qu’ils volent l’aide aux Gazaouis . Nous savons qu’ils ne portent même plus d’uniforme et se font passer pour des civils. Et nous savons qu’ils emploient d’énormes niveaux de tromperie dans leur stratégie de guerre – c’est pour cela que le 7 octobre a été si meurtrier.
Compte tenu de tout cela, pourquoi douterait-on que le Hamas soit capable d’organiser un massacre d’hommes de Gaza – des hommes qui n’ont pas rejoint ses rangs, et qui ont peut-être même été soupçonnés de collaborer avec Israël – de telle manière que le monde en accuserait Israël. ? Ce n’est pas comme s’ils avaient des scrupules moraux face à une telle démarche. Le 7 octobre a prouvé qu’ils n’ont absolument aucune moralité. Et ils ont utilisé la guerre comme couverture pour tuer des hommes de Gaza qu’ils considéraient comme leurs ennemis dans le passé.
Le Hamas n’adhère à aucune règle de guerre coutumière, mais les médias continuent de le traiter comme si ses activités et déclarations militaires étaient cohérentes avec la manière dont agit une armée légitime.
Sacrifier quelques Gazaouis à des fins de propagande est certainement une chose que le Hamas ferait. C’est bien plus probable que le massacre d’innocents par Tsahal à bout portant. Et cela a produit l’effet escompté : l’ONU a rendu public l’incident exactement comme l’aurait souhaité le Hamas.
Les médias et une grande partie du monde n’ont toujours pas accepté l’idée du Hamas comme des monstres qui sacrifient volontiers la vie de leur propre peuple pour blesser les Israéliens. Mais c’est la définition de ce qu’est le Hamas . Toute leur stratégie de guerre repose sur l’utilisation des Gazaouis comme boucliers humains et sur l’utilisation de leur mort comme moyen de faire pression sur Israël pour qu’il arrête les combats ou qu’il laisse intacte une partie de ses moyens militaires. Israël est confronté à un ennemi qui maltraite ses propres civils d’une manière jamais vue dans aucune guerre de l’histoire.
Le Hamas se déguisant en FDI et tuant des Gazaouis est parfaitement en phase avec la manière dont le Hamas agit dans tous les autres aspects de cette guerre et des guerres précédentes. Et c’est l’explication la plus logique de ce qui s’est passé mardi dernier.
