Le Hamas exige l’immunité de ses chefs et une place au pouvoir à Gaza : vers une fausse paix ?

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Par Infos-Israel.News


Alors que les négociations pour une nouvelle trêve à Gaza se poursuivent en coulisses, un rapport explosif publié par Sky News Arabia jette un froid sur les espoirs de résolution. Selon des sources palestiniennes haut placées, le Hamas aurait formulé une série d’exigences jugées inacceptables par de nombreux observateurs, notamment l’immunité complète pour ses dirigeants, le maintien de ses structures politiques et financières, ainsi que son intégration officielle dans les mécanismes de gouvernance de la bande de Gaza.

Une fois de plus, le terrorisme veut la paix… à ses conditions.

Les demandes du Hamas : impunité et influence politique

D’après le reportage, les principaux points avancés par le Hamas sont les suivants :

  • Aucune atteinte à son bureau politique ou à ses cadres exilés ;
  • Interdiction de confisquer ses biens ou avoirs financiers à Gaza ou ailleurs ;
  • Liberté d’action pour ses réseaux en dehors de la bande de Gaza ;
  • Intégration de ses membres dans une nouvelle administration civile et dans les forces de sécurité locales.

Autrement dit, le Hamas ne demande pas une réinsertion dans le système : il exige de devenir le système.

Et pendant ce temps, plus de 120 otages israéliens restent encore entre les mains de l’organisation, parfois sous terre, parfois dans les sous-sols d’hôpitaux qu’elle a transformés en casemates.

Washington prêt à garantir une pause… mais pas à l’infini

Selon Sky News Arabia, les États-Unis auraient accepté de garantir une trêve de 70 jours, dans le cadre d’un compromis à l’étude. Toutefois, si aucun accord global n’est signé à l’issue de cette période, Israël obtiendrait un feu vert américain pour reprendre ses opérations militaires sans condition.

Une proposition en apparence équilibrée, mais qui pourrait en réalité permettre au Hamas de gagner du temps, se réorganiser et renforcer ses positions, tant civiles que militaires.

Faut-il rappeler que ce sont les mêmes dirigeants qui ont déclenché l’enfer du 7 octobre avec des massacres de civils, des décapitations et des viols — tout en se terrant derrière des boucliers humains ?

Démenti du Hamas… peu convaincant

En réponse à ces révélations, Sami Abou Zouhri, haut responsable du Hamas, a nié en bloc, dénonçant une “désinformation au service d’Israël”. Selon lui, les “informations sont infondées” et viseraient à “saper la légitimité de la résistance”.

Mais à Gaza comme ailleurs, plus personne n’est dupe. Le Hamas, affaibli militairement mais toujours organisé, cherche à sauver son leadership, son argent et ses réseaux, même au prix de concessions verbales temporaires.

Il ne veut pas la paix. Il veut survivre — pour frapper encore demain.

Israël face au dilemme stratégique

Du côté israélien, les autorités gardent le silence officiel, mais les coulisses politiques bouillonnent. L’option d’une pause tactique pour sauver des otages est à l’étude, mais elle se heurte à une opposition croissante au sein de la société israélienne : aucune trêve ne doit permettre au Hamas de se reconstituer.

Tsahal continue de mener des opérations ciblées, y compris dans les zones dites “civiles”, où les caches d’armes sont régulièrement découvertes dans des écoles, des mosquées et même des cliniques.

Et le message reste le même : Israël ne laissera pas le Hamas renaître de ses tunnels.

Une intégration du Hamas au pouvoir ? Une ligne rouge

L’exigence la plus choquante reste sans doute la demande d’intégration du Hamas dans les institutions gaziotes, comme s’il s’agissait d’un simple parti politique.

Mais qui peut sérieusement envisager d’attribuer des postes administratifs ou sécuritaires à ceux qui ont planifié des attentats-suicides, utilisé des enfants comme boucliers, et exécuté des “collaborateurs” en pleine rue ?

L’Autorité palestinienne, elle-même affaiblie et discréditée, refuse catégoriquement une telle option, tout comme plusieurs pays arabes, dont l’Égypte et les Émirats.

Ce que veulent vraiment les Palestiniens : la fin du Hamas

Sur le terrain, de plus en plus de civils gazaouis expriment leur rejet de la dictature religieuse brutale du Hamas. Les voix critiques, étouffées par la peur, circulent malgré tout sur les réseaux. Les gens veulent la paix, la liberté, des emplois — pas une guerre perpétuelle au nom d’un jihad perdu d’avance.

Mais tant que le Hamas contrôlera les armes, les tunnels, les mosquées et les budgets, Gaza restera un enfer contrôlé par les bourreaux de son propre peuple.


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