Le dispositif israélien détourné : comment des cartes SIM ont servi la « terreur psychologique » du Hamas

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Les scènes des dernières heures — familles en larmes tenant un écran, combattants du Hamas en uniforme faisant parler leurs otages par vidéo — ont un sous-texte glaçant : selon des enquêtes journalistiques, le mouvement terroriste a exploité des cartes SIM israéliennes mises en circulation pendant la guerre pour orchestrer des appels-vidéo destinés à briser psychologiquement les proches des captifs. Cette révélation jette une lumière crue sur les risques inattendus des opérations de renseignement et sur l’usage cynique que le Hamas fait de la technologie. (i24NEWS)

Pendant les phases les plus chaotiques du conflit, les services de sécurité israéliens ont admis avoir dispersé des SIM locales dans des zones identifiées comme contenant des concentrations de personnes susceptibles de détenir des informations utiles sur les captifs — une pratique visant à recueillir renseignements et numéros utiles pour les opérations de sauvetage ou de suivi. Des éléments de renseignement ont par la suite constaté que le Hamas avait collecté ces numéros et « allumé » certaines de ces cartes à des moments choisis pour établir des liaisons vidéo avec les familles en Israël. En d’autres termes, un outil conçu pour améliorer les capacités de renseignement israéliennes a été retourné contre les familles de victimes, transformé en instrument de terrorisme psychologique. (i24NEWS)

La mécanique est simple et d’une cruauté méthodique : les ravisseurs utilisaient ces connexions pour forcer des échanges — ordonner des messages, exiger la publication d’images ou imposer un rituel médiatique — et ainsi prolonger la souffrance des proches tout en contrôlant la narration publique. Les médias israéliens et internationaux ont largement documenté ces appels-vidéo et leur diffusion planifiée pendant la matinée des remises d’otages ; plusieurs familles ont même refusé de participer, dénonçant la mise en scène orchestrée par les militants du Hamas. Ces opérations ont été relayées par la presse (Times of Israel, i24NEWS, Barron’s), qui a souligné le caractère scénarisé et propagandiste de ces contacts. (Times of Israel)

Au-delà du scandale psychologique se posent des questions stratégiques et éthiques : la mise en circulation de cartes SIM en zone ennemie, l’acceptation du risque de capture ou d’utilisation détournée, et la communication publique — parfois fragmentaire — autour de ces tactiques. Les services de sécurité cherchent désormais à tirer les leçons opérationnelles : limiter les vecteurs de collecte d’information réversibles, mieux protéger les canaux de contact des familles, et prévoir des scénarios où l’adversaire réutilise contre-attaque les outils mêmes fournis pour améliorer la connaissance du terrain. Les analystes insistent sur une règle dure : toute capacité de renseignement exposée au terrain comportera toujours un risque de rétro-ingénierie ou de détournement. (i24NEWS)

Enfin, sur le plan humain et politique, l’affaire alimente la colère et le deuil. Pour les familles, ces scènes ne sont pas des simples « incidents » techniques mais des violences symboliques, des violations supplémentaires de la dignité des disparus et de leurs proches. Du côté de l’État, la difficulté consiste à maintenir l’effort de recherche et de rapatriement tout en rétablissant la confiance — sociale et opérationnelle — que des tactiques de renseignement incomplètement sécurisées ont pu éroder. Les leçons à tirer sont claires : la guerre numérique suit ses propres règles et l’on ne peut plus dissocier la tactique du renseignement de la prudence médiatique et humanitaire. À la lumière des révélations, la nécessité d’un audit public et d’une révision des procédures apparaît comme une urgence nationale. (Times of Israel)

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