Le directeur général du ministère de la Santé, Nachman Ash, a reconnu qu’Israël faisait face à une nouvelle vague de la pandémie, mais a exprimé l’espoir que le pays la surmonterait sans imposer de nouvelles restrictions.
« Je pense que nous pouvons commencer à appeler ce qui se passe une nouvelle vague de COVID-19. Nous constatons une augmentation du nombre de personnes infectées : hier, il y en avait environ 5 000. Il y a aussi une augmentation du nombre de patients gravement malades. Ce chiffre est encore faible, mais nous devons voir de combien il augmentera », a déclaré le prof. Nahman Ash dans une interview matinale avec la station de radio 103 FM .
Tous les indicateurs épidémiologiques ont nettement augmenté ces dernières semaines, mais le ministère de la Santé n’a pas osé introduire au moins une restriction minimale sous forme de port obligatoire du masque dans les transports et à l’intérieur. Malgré le fait que les consultants du ministère de la Santé ont recommandé que cela soit fait il y a 10 jours.
Jusqu’à présent, le ministère de la Santé a refusé de qualifier cette montée de « nouvelle vague ». Interrogé par le modérateur sur les raisons d’une telle prudence accrue dans la terminologie et la réponse du ministère, Asch a répondu : « Maintenant, il est clair que la sous-variante BA.5, qui circule actuellement en Israël, est plus contagieuse, et la croissance est évidente . » Il a dit que BA.5 contourne la protection et est facilement infecté à la fois par les vaccinés et par ceux qui ont été malades. Cependant, il est trop tôt pour juger à quel point cette sous-variante est plus dangereuse (plus dure) que les précédentes – il existe peu de données.
Le ministère de la Santé, selon Nachman Ash, ne va pas restreindre les activités de l’économie et des citoyens, et le port du masque restera une recommandation, pas une obligation. «Ce sera bien si tout le monde suit la recommandation. Il n’est pas nécessaire d’en faire une exigence », a répété Asch , dont Horowitz, le chef du ministère de la Santé, a parlé à plusieurs reprises.
Le directeur général du ministère de la Santé combine cette approche extrêmement libérale avec l’inquiétude d’une augmentation significative de l’incidence des cas graves.
« Jusqu’à présent, le système de santé fait face à la situation. Nous devons regarder la tendance dans les jours à venir. Si la situation s’aggrave, nous réfléchirons à d’autres mesures. J’espère vraiment que, comme lors de la vague omicron, nous nous en sortirons sans restriction particulière.
Prof. Nachman Ash a déclaré que les vaccins sont moins efficaces contre l’option BA.5 et qu’il n’y a aucune preuve qu’un autre « rappel » protégera la population contre l’infection. « Cela n’aidera pas contre l’infection, mais il n’est même pas clair si la cinquième vaccination vous sauvera d’une évolution sévère de la maladie. »
