Le bureau de Netanyahou nie avoir approuvé des contrats d’armement avec le Qatar avant le 7 octobre : « Un rapport totalement faux »

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Un vent de polémique a soufflé ces derniers jours sur la scène diplomatique israélienne à la suite de la publication d’un rapport non sourcé affirmant que le gouvernement israélien, sous la direction de Benjamin Netanyahou, aurait approuvé des contrats d’armement avec le Qatar, quelques semaines avant le massacre du 7 octobre 2023.

Le bureau du Premier ministre a rapidement réagi avec fermeté, qualifiant ces allégations de « totalement fausses, dangereuses et diffamatoires », rappelant qu’aucun transfert d’armement n’a été autorisé vers ce pays qui soutient ouvertement le Hamas.

Une rumeur sans fondement alimentée par des agendas politiques

La rumeur serait partie d’une « source anonyme diplomatique » citée dans un blog politique marginal, prétendant qu’Israël aurait facilité ou approuvé la vente de matériel militaire à destination du Qatar, au travers d’un circuit indirect incluant des entreprises sous-traitantes européennes.

Or, selon le Conseil national de sécurité israélien, aucune autorisation officielle ni contrat n’a été signé ou même envisagé entre Israël et le Qatar. Il s’agirait, selon eux, d’une tentative délibérée de brouiller les pistes et de semer la division en période de guerre.

Le Qatar : un soutien connu du Hamas

Le Qatar est considéré par de nombreux experts comme un bailleur de fonds important du Hamas, avec des dizaines de millions de dollars transférés chaque année dans la bande de Gaza, souvent sous prétexte d’aide humanitaire.

Cependant, ces aides sont largement détournées par l’organisation terroriste à des fins militaires – construction de tunnels, fabrication d’armes, rémunération des terroristes et propagande islamiste.

Israël a toléré ces flux financiers dans le passé, sous contrôle indirect, dans l’espoir de stabiliser Gaza et de créer un contrepoids à l’Iran. Mais depuis les massacres du 7 octobre, la politique a radicalement changé : le Qatar n’est plus un interlocuteur crédible, mais un acteur qui devra rendre des comptes.

Une ligne rouge claire du gouvernement israélien

Le bureau du Premier ministre a publié une déclaration officielle :

« Israël n’a jamais, ni directement ni indirectement, signé ou autorisé le moindre contrat d’armement ou de technologie militaire à destination du Qatar. Toute suggestion contraire est une tentative malveillante de déstabilisation politique en pleine guerre. »

Cette déclaration est soutenue par plusieurs ministères, dont la Défense, l’Économie, et les Affaires étrangères.

Une tentative de nuire à l’image de Netanyahou ?

Certains analystes y voient une manœuvre politicienne de la part de certains opposants ou influenceurs étrangers, visant à ternir l’image du gouvernement Netanyahou, déjà critiqué sur sa gestion sécuritaire avant le 7 octobre.

Mais pour beaucoup d’Israéliens, cette polémique tombe à plat. Dans un sondage rapide publié par Channel 14, 63 % des répondants estiment que l’accusation est « infondée ou propagandiste », contre seulement 18 % qui estiment qu’il faut enquêter davantage.

L’élément clé : le contrôle des exportations militaires

Israël est l’un des pays les plus stricts au monde en matière de contrôle des exportations militaires. Chaque contrat est soumis à des validations multiples : armée, services de renseignement, ministère de la Défense et cabinet de sécurité.

Tout accord d’armement à un pays du Golfe, en particulier au Qatar, aurait forcément laissé des traces administratives, et aucun document de ce type n’a été identifié.

De plus, aucun partenaire occidental n’a confirmé l’existence d’un tel contrat triangulé. Le silence de l’Europe ou des États-Unis à ce sujet renforce la thèse israélienne d’un mensonge orchestré.

Un contexte de tensions croissantes

Cette accusation survient alors qu’Israël intensifie ses critiques contre le Qatar, refusant ses tentatives de médiation, tant que Doha continue d’héberger les chefs du Hamas à l’hôtel Four Seasons, dans une opulence insupportable aux familles d’otages israéliens.

Tsahal aurait même, selon certaines sources, bloqué des convois d’aide qataris vers Gaza, exigeant que toute future aide soit contrôlée, conditionnée, et versée via des tiers neutres.

Une diplomatie israélienne en alerte

Les diplomates israéliens ont déjà entamé des démarches auprès de plusieurs médias étrangers et ambassades, afin de démentir fermement cette allégation.

Il ne s’agit pas seulement de défendre l’honneur du gouvernement, mais aussi de préserver les relations délicates avec les États-Unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats, qui pourraient être influencées par de fausses informations en pleine phase de négociations régionales sensibles.

Pourquoi cibler Israël maintenant ?

Les analystes estiment que cette rumeur pourrait être une opération de désinformation menée par des cercles pro-iraniens ou pro-qataris, dont l’objectif est :

  • De discréditer Israël dans le monde arabe ;
  • De justifier le soutien du Qatar au Hamas en brouillant les responsabilités ;
  • De fragiliser Netanyahou à l’intérieur en alimentant le soupçon.

Une affaire classée, mais révélatrice

Même si cette rumeur est démentie sur tous les fronts, elle révèle la puissance des campagnes de désinformation qui visent Israël depuis le début du conflit. Les réseaux sociaux, les chaînes arabes et certains blogs occidentaux sont devenus des armes stratégiques, utilisées pour saper la cohésion israélienne et réécrire la vérité.

Mais Israël reste vigilant. Comme l’a affirmé le porte-parole du gouvernement :

« Nous combattrons les mensonges avec des faits. Nous combattrons la propagande avec la vérité. Et nous poursuivrons notre mission jusqu’à ce que nos ennemis comprennent qu’ils ne gagneront jamais cette guerre – ni sur le terrain, ni dans les médias. »

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