L’Australie rejoint la vague pro-palestinienne : reconnaissance annoncée d’un État palestinien à l’ONU

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Dans un geste à forte portée symbolique et politique, le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé que son pays reconnaîtra officiellement un « État de Palestine » lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, prévue le mois prochain. Présentée comme une contribution à un « effort mondial coordonné » en faveur du fameux « plan de paix à deux États », cette décision s’inscrit dans une dynamique diplomatique qui gagne du terrain dans plusieurs capitales occidentales.

Albanese a affirmé que cette reconnaissance se basait sur les « engagements pris par Israël vis-à-vis de l’Autorité palestinienne », affirmant vouloir « transformer ce droit en réalité » grâce au soutien de la communauté internationale. En réalité, cette annonce tombe dans un contexte où la rhétorique internationale tend à récompenser la diplomatie palestinienne, tout en ignorant le refus explicite du Hamas de reconnaître le droit d’Israël à exister ou même de s’engager dans un quelconque processus de paix.

Le Premier ministre australien a présenté ce geste comme « la meilleure chance pour briser le cycle de violence au Moyen-Orient ». Un discours séduisant sur le papier, mais qui élude une réalité plus sombre : la reconnaissance unilatérale, sans garanties sécuritaires tangibles, risque de renforcer les factions terroristes sur le terrain, d’affaiblir la position israélienne dans toute négociation et d’encourager d’autres capitales à suivre le mouvement, comme l’ont déjà fait l’Espagne, la France ou le Royaume-Uni.

En parallèle, le ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande, Winston Peters, a confirmé que Wellington « participe à des discussions » sur une éventuelle reconnaissance similaire. Là aussi, le prétexte affiché est de « parvenir à une cessation des hostilités et à une solution politique », mais aucune exigence concrète de démilitarisation du Hamas ou de réforme profonde de l’Autorité palestinienne n’est mise en avant.

Il est important de rappeler que trois jours avant cette annonce, la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, critiquait ouvertement l’opération militaire israélienne à Gaza, allant jusqu’à parler d’« aggravation de la catastrophe humanitaire ». Elle a également réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et à l’acheminement d’une aide humanitaire accrue, tout en affirmant que la création d’un État palestinien est « la seule voie vers un véritable et durable accord de paix ».

Derrière le vernis diplomatique, une réalité stratégique : cette reconnaissance intervient alors même que, selon des informations rapportées par le média pro-qatari Al-Araby Al-Jadeed, l’Autorité palestinienne envisagerait de proclamer unilatéralement un État palestinien dès le mois prochain. Cette déclaration pourrait coïncider avec les élections du Conseil national palestinien, et ce sans consensus interne, risquant ainsi de créer une fracture encore plus profonde dans la politique palestinienne.

Pour Israël, ces annonces posent un double problème. Sur le plan sécuritaire, elles valident la revendication palestinienne sans contrepartie sur la fin des hostilités ni sur la reconnaissance de l’État d’Israël. Sur le plan diplomatique, elles risquent d’ouvrir un précédent qui affaiblira les leviers de négociation israéliens à l’ONU, tout en donnant au Hamas et à ses alliés une victoire politique inespérée.

Ce mouvement d’« effet domino » diplomatique – amorcé par certains pays européens et désormais rejoint par l’Australie – pourrait avoir pour effet de normaliser, aux yeux de l’opinion mondiale, une entité qui, sur le terrain, reste traversée par des structures terroristes armées et refusant toute paix véritable.

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