C’est une décision explosive et politiquement orientée qu’a rendue hier la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye : la Hongrie aurait « violé le droit international » en n’arrêtant pas le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou lors de sa visite à Budapest, en dépit du mandat d’arrêt controversé émis à son encontre. Une première historique, qui sonne moins comme une démonstration de justice, et davantage comme une attaque ciblée contre Israël — par procuration.
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Le mandat d’arrêt émis contre Netanyahou, ainsi que contre l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, dans le contexte de la guerre contre le Hamas à Gaza, a déjà suscité une vague de critiques. De nombreuses voix affirment que la CPI est devenue une arme diplomatique aux mains de l’activisme anti-israélien, sous couvert d’universalité judiciaire.
Mais cette fois, le tribunal ne se contente pas de viser Israël. Il cherche à punir un allié d’Israël pour ne pas avoir joué le jeu du tribunal. La Hongrie, fidèle soutien de Jérusalem et alliée stratégique du gouvernement Trump aux États-Unis, avait non seulement refusé d’arrêter Netanyahou lors de sa venue, mais avait aussi, dans la foulée, annoncé son retrait de l’adhésion au Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI.
Pour autant, selon la Cour, cela ne suffit pas : « Au moment de la visite de Netanyahou, la Hongrie était encore signataire. Elle avait donc l’obligation de procéder à l’arrestation. »
Ce raisonnement rétroactif pose une question de fond inquiétante : jusqu’où la justice internationale peut-elle aller dans l’instrumentalisation politique ? Car les conséquences potentielles sont claires : la Cour pourrait porter le dossier devant l’Assemblée des États membres, voire le Conseil de sécurité de l’ONU. Une démarche au mieux symbolique, au pire explosive.
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Mais avec Donald Trump à la Maison-Blanche, et les liens étroits qu’entretient le président américain avec le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, il est très peu probable que le Conseil de sécurité entérine une telle décision. Le veto américain sera probablement brandi pour enterrer toute tentative de condamnation coercitive.
Ce qui inquiète Jérusalem, c’est le précédent que cette décision pourrait créer : une Europe où des dirigeants israéliens ou leurs représentants pourraient être potentiellement arrêtés à la descente de l’avion, dans n’importe quel pays aligné sur les positions de la CPI. Une criminalisation du sionisme sous costume juridique.
Dans un communiqué cinglant, le gouvernement hongrois a rappelé que « la CPI a perdu toute légitimité morale en se transformant en organe de pression idéologique contre les démocraties en guerre contre le terrorisme ». Un point partagé par de nombreux analystes internationaux, y compris en France, où des juristes dénoncent l’asymétrie de la CPI : aucun mandat contre les leaders du Hamas, ni contre les commanditaires iraniens, malgré les crimes de guerre documentés.
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D’un point de vue israélien, cette attaque judiciaire constitue une nouvelle tentative de délégitimation de l’autodéfense juive. Si un dirigeant élu, en période de guerre, devient l’objet d’un harcèlement juridique international, c’est toute la souveraineté d’Israël qui est en jeu.
Le soutien diplomatique des États-Unis sera capital. Mais au-delà de la Maison-Blanche, c’est la diaspora juive et les gouvernements amis d’Israël qui devront se mobiliser. Le message envoyé aux Juifs d’Europe et d’Amérique est limpide : l’ennemi ne se contente plus d’armes — il s’habille de robes de magistrats.
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